Il s'agit de déchirures plus ou moins importantes des cordes tendineuses et de leurs brides de renforcement, réalisant en somme des plaies internes.
Les causes :
-la vitesse de l'allure depuis toujours reconnue : " c'est le train qui tue" disait-on jadis;
- la surcharge de l'avant-main imputable à un dos plongeant, à une morphologie confirmée de mâle entier, à la monte très en avant du cavalier;
- le manque d'amortissement des articulations, entre phalanges surtout;
- l'accumulation de minimes altérations des fibres du tendon;
- les mauvais aplombs;
- les pieds trop longs en pince;
- la fatigue résultant d'un manque de préparation, d'une insuffisance de l'entraînement;
- la présence de vers parasitant le tendon;
- la défaillance commençante du cœur ou du rein;
- le terrain trop dur et sec ou trop mou, etc.
La fréquence :
Les claquages se rencontrent sauf exception toujours au niveau des antérieurs bien qu'on les observe quelques fois aussi à celui des postérieurs chez les Trotteurs.
Théoriquement, les tendons victimes de tendinite sont, par ordre de fréquence :
- le tendon du perforé chez les chevaux de plat;
- le tendon du perforant chez les chevaux d'obstacle et les Trotteurs;
- le tendon du suspenseur du boulet chez les jumpers.
Pratiquement, ces prédominances sont de moins en moins exactes dans le monde des courses d'aujourd'hui.
Pronostic :
Le pronostic des tendinites est toujours grave mais on peut cependant établir une graduation en affirmant que plus bas est situé la lésion, plus inquiétants sont l'effort lui-même ainsi que l'avenir du malade.
Par ordre croissant de gravité, on peut donc classer :
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l'effort de la bride radiale du perforé;
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l'effort de la bride carpienne du perforant;
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l'effort du corps de ces deux tendons à mi-hauteur du canon;
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l'effort de l'anneau du perforé et des branches du suspenseur;
-
l'effort du perforant à un niveau inférieur au boulet (cas exceptionnel et pratiquement désespéré).
Le pronostic impose en outre une indisponibilité qui varie entre plusieurs mois et si possible une année.
En définitive quand les réparations profondes se seront achevées, il restera probablement des traces indélébiles de l'accident et en tous cas, au sein du tendon, des cicatrices inextensibles qui auront remplacé le tissu élastique normal et qui freineront le jeu souhaitable du tendon.
De plus, il est rare que, à la suite d'une tendinite même parfaitement traitée et apparemment oubliée, un cheval de courses retrouve toutes les possibilités qui en avaient fait un grand champion. |
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