Tout comme les synoviales articulaires, les gaines synoviales de glissement des tendons sont éventuellement le siège d'accidents.
Les plaies voisines de cul-de-sac tendineux infectent souvent ces derniers, à plus forte raison si le traumatisme pénètre jusque dans la synoviale elle-même.
La synovie mélangée de pus grumeleux s'écoule par le pertuis, mais à l'inverse des synovites articulaires purulentes, la boiterie bien que très importante ne supprime pas complètement l'appui.
Les synovites suppurées sont traitées par des antibiotiques, ou hâtivement par des injections d'éther, tous médicaments poussés à la seringue dans la synoviale.
Les synovites tendineuses chroniques, par opposition aux précédentes, constituent en hippologie les molettes au boulet et au-dessous, et les vessigons au-dessus de ces régions. Leurs localisations, très diverses sont dues à la fatigue, chez des chevaux dont la résistance de ces annexes des tendons est déficitaire.
Leur traitement moderne fait appel à la synoviorthèse.
D'autres synovites tendineuses, plus rares, sont consécutives à des maladies infectieuses (synovites méta-pneumoniques) et sont alors ambulatoires, apparaissant et disparaissant alternativement.
Les figures ci-dessous indiquent l'aspect de ces tares.
Lorsque les ligaments et les tendons passant au niveau de ces synoviales sont le siège de claquage ou d'inflammation, on désigne ces affections conjuguées sous le terme de téno-synovites dont la gravité est forcément plus grande.
Le traitement consiste en pansements fortement contensifs et astringents, en injections intra-synoviales de cortisone ou d'adrénaline, en vésications ou pointe de feu; traitement salicylé par voie buccale; la radiothérapie serait de quelques utilité. |
