Pathologies du cheval |
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Il arrive que les tête osseuses qui s'opposent dans une articulation soient progressivement réunies par un ou plusieurs points de soudure plus ou moins solides. L'arthrite simple devient alors une ostéo-arthrite close ankylosante qui bloque l'articulation, cette dernière cessant d'être particulièrement douloureuse mais ne pouvant pratiquement plus participer aux mouvements que nécessitent les allures. C'est ainsi qu'il en va pour l'ostéo-arthrite du jarret dont les diverses extériorisations (éparvin calleux, jarde, jardon ou courbe) ne sont en somme que les expressions excentrées d'une affection devenue cerclante. L'ostéochondrite disséquante évolue chez le poulain sous une forme comparable d'abrasions des cartilages articulaires, d'érosion des surfaces osseuses et de production d'une ou plusieurs souris articulaires. D'origine variable, elle attaque le plus souvent le genou et cède en général aux injections d'acide hyaluronique additionné d'Healoïd-Vet, substance lubrifiante et semblable à la synovie, qui réordonne la circulation locale, incite le cartilage à reprendre sa croissance normale et réactive les zones déjà nécrosées. Les ostéo-arthrites du genou, s'opposant à la flexion plus ou moins complète du canon sur l'avant-bras, celles du boulet, des phalanges, de l'épaule, du grasset, du pied, moins fréquentes que celle du jarret, sont à ranger dans la même catégorie. L'évolution de ces arthrites complexes
est forcément très longue : tout traitement explosif,
sous forme de pointes de feu ou de vésicatoires,
est en général contre-indiqué afin d'éviter,
surtout chez les jeunes chevaux, des réactions trop fortes
qui exagéreraient la production d'os et le volume de l'ankylose.
Mieux vaut adopter les frictions modérées ou légères,
répétées à trois semaines d'intervalle,
permettant un travail ralenti mais autant que possible quotidien
et au trot. Beaucoup de boiterie par ostéo-arthrite sont dues à une décalcification des rayons osseux, surtout quand ils sont spongieux (le scapulum entre autres). Réussissant mieux chez les sujets suffisamment jeunes, le traitement consiste à combattre cette décalcification et l'ostéoporose qui en résulte, en fournissant au boiteux les substances nutritives essentielles qui lui manquent : calcium, sodium, magnésium, levure de bière, oligo-éléments, vitamines A, D3 et E. |
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Lexique |
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