Pathologies du cheval
Affections
externes |
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Hémorragies |
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| La perte de sang par hémorragie est toujours sérieuse car elle prive l'organisme d'une proportion parfois importante de ce liquide, éprouve le sujet et le rend plus sensible aux infections ou maladies graves. | |||
L'hémorragie est veineuse, artérielle ou capillaire suivant le vaisseau sectionné ou éclaté. Lorsqu'elle est peu sérieuse (capillaire ou petite veine), on la jugule par compression simple avec un pansement provisoirement serré pendant une demi-heure ou une heure. Artérielle, elle exige souvent une intervention pour ouverture de la région qui saigne et ligature du vaisseau. En attendant cette mesure très urgente, on placera un garrot (caoutchouc, serviette, lien quelconque), serré en amont c'est-à-dire entre le cœur et la zone qui saigne. La ligature est parfois complétée par des injections de substances hémostatiques.
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Les causes des hémorragies se rapportent aux plaies qui intéressent un territoire riche en vaisseaux importants. Les hémorragies internes, par rupture de gros vaisseaux ou de parties d'organes (foie, rate ..), sont toujours très graves, trop rapidement mortelles pour qu'on ait le temps ou la possibilité d'intervenir utilement. Certaines hémorragies sont, quoi qu'on fasse, impossibles à juguler chez les sujets hémophiles (dont la coagulation est impossible) comme parfois chez le mulet. Les traitements des hémorragies sont très
divers : Après une très forte perte de sang, il est parfois nécessaire de procéder à une transfusion à partir d'un (1 et 1 seul) donneur en bonne santé. A cette occasion, il n'est généralement pas indispensable de se préoccuper du groupe sanguin qui importe beaucoup moins chez le cheval que chez l'homme, à moins qu'il s'agisse d'une seconde transfusion toujours susceptible de provoquer un choc dramatique. Le plasma est avantageusement transfusé
à la suite des opérations particulièrement
sanglantes. |
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