Pathologies du cheval
Intoxications |
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Intoxications
médicamenteuses |
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Les intoxications médicamenteuses sont
toujours possibles, soit par erreur ou manque de résistance
des organismes receveurs, soit par surdosages ou mélanges
incompatibles de plusieurs substances, soit par malveillance.
Toutes les drogues utilisées pour guérir pouvant
être nocives, en particulier par accumulation, la prescription
comme le mode d'administration exigent toujours une évaluation
tenant compte de tous les facteurs susceptibles d'intervenir dans
l'efficacité cherchée ou dans une éventuelle
nocivité. (*) N'étant pas vétérinaire, toujours demander confirmation aux professionnels. |
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Les corps
alcalins caustiques, dont la chaux mal éteinte
employée pour la désinfection des écuries,
léchée par les chevaux, produisant des brûlures
de la bouche et du bout du nez. |
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Les acides
caustiques et corrosifs administrés par erreur ou
accidentellement, provoquant des lésions buccales, œsophagiennes,
gastriques, toutes graves. |
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Les excès de sel
marin ou de sulfate de soude entraînant la diarrhée,
la faiblesse musculaire, les paralysies. |
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| L'azotate
de potasse absorbé avec des aliments mélassés
ou par administration de sel "sel de nitre" à
titre diurétique provoque salivation, faiblesse, polyurie,
albuminurie. (*) Indication possible en attendant le vétérinaire : Suppression du produit, administration de stimulants, régime lacté. |
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| Les arsenicaux,
par bains arsenicaux ou médication accumulée à
base d'acide arsénieux. On constate alors diarrhée
sanguinolente, troubles nerveux, albiminurie. (*) Indication possible en attendant le vétérinaire : Médication par boissons du mélange perchlorure de fer, sulfate de fer (100g de chaque), magnésie (100g), eau de chaux (50g). |
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Le phosphore
en provenance de fourrages souillés par des appâts
phosphorés contre les rongeurs engendre la tuméfaction
de la langue, des tremblements, des hémorragies. |
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| Le mercure
provenant d'une médication ou d'une onction de pommade mercurielle.
Cela entraîne à échéance l'alopécie
(absence totale des poils). (*) Indication possible en attendant le vétérinaire : Faire boire du lait, de la poudre de charbon, du fer hydraté, de l'hyposulfite de soude, de la magnésie, de l'iodure de potassium ou de sodium. |
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| Le plomb
par intoxication chronique due à la présence de traces
accumulées dans l'organisme, en provenance du plomb des canalisations
d'eau. On constate une encéphalopathie, des convulsions,
du cornage. (*) Indication possible en attendant le vétérinaire : Suppression de la cause. Traiter par le sulfate de soude ou de potasse, la magnésie. |
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| Les barbituriques
et autre drogues calmantes ou tranquillisantes, administrées
en surdosage jusqu'à anesthésie prolongée (coma)
ou torpeur. On peut voir des modifications graves des allures, même
au pas. (*) Indication possible en attendant le vétérinaire : Sérum glucosé, alcool, en attendant que soit institué un traitement bicarbonaté par voie veineuse ou à base de strychnine. |
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| Les herbicides
sur les prairies, le sol et les plantes, les insecticides
utilisés sur le corps des animaux ou répandus sur
les fourrages. Les symptômes généraux sont la
faiblesse, la paralysie, l'agalaxie (arrêt de la sécrétion
lactée) pour les nourrices. (*) Indication possible en attendant le vétérinaire : Les intoxications par organo-phosphorés bénéficient d'une administration d'atropine et de secours respiratoires. Contre les insecticides chlorés, on peut utiliser les barbituriques, uréthane et riboflavine. |
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| La créosote pour la conservation prolongée des huisseries. Apparaissent des symptômes des dépression, ataxie (Incoordination des mouvements due à une atteinte du système nerveux central sans atteinte de la force musculaire), convulsions, paralysie, brûlures locales, encéphalite à échéance | |||
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