La sueur est sécrétée par de très nombreuses petites glandes sudoripares situées dans l'épaisseur de la peau.
Elle est excrétée par des petites canaux dont le fonctionnement ne doit pas être interrompu, l'élimination des déchets du travail étant ainsi assumée par la peau qui sert d'«émonctoire» au même titre que les reins.
Le pansage et les soins de la peau assurent le bon état de cette fonction qui lutte en même temps contre la forte température extérieure ou la haute chaleur interne au moment des efforts importants.
De multiples facteurs entrent en jeu pour le réglage de la sudation, exagérée dans certaines circonstances (hyperidrose), réduite dans d'autres, supprimée parfois (anidrose) sous l'influence de l'acclimatement dans certains pays (Nouvelle Zélande).
On sait que la sudation est mousseuse chez les chevaux mis au travail et manquant encore d'entraînement (sueur blanche). Elle se liquéfie ensuite progressivement avec les progrès de la mise en condition en donnant à la robe une couleur foncée (sueur noire).
Une anomalie de sudation est représentée par l'existence de plaques de sueur bien localisées en certaines zones du corps (éphidrose), qui indiquent des troubles de voisinage : aux flancs lors de coliques graves, au niveau de la paroi costale lors de pneumonie ou de pleurésie.
Autre anomalie, le phénomène de l'inversion sudorale se manifeste par une zone de peau que la sueur envahit et colore en sombre tout le temps que le reste de la robe est sec et normalement teinté, et qui devient au contraire sèche et blanchie par de petits cristaux de sueur déshydratée pendant les périodes où le reste de la robe est imbibée de sueur. Ce phénomène se rencontre à la base de l'encolure comme suite d'un panache à l'obstacle où l'encolure a été violemment reliée. Il se rencontre de même à l'emplacement de l'injection d'une substance de dopage. |