Les contusions, les tiraillements locaux, les arrachements ligamentaires produisent d'abord de l'inflammation, donc des lésions aiguës, (périostites, sore-shins, ostéites) chaudes avec boursouflement, perte d'éléments minéralisants ((décalcification).
Ces lésions se transforment ensuite par condensation en anomalies apparentes (exostoses, hyperostoses), plus ou moins volumineuses et tenaces. Elles peuvent aboutir à l'ankylose de l'articulation atteinte, entre les os du jarret ou entre les vertèbres.

Au début, le traitement met en oeuvre le repos, la chaleur, les corticoïdes, la phénylbutazone.
En cas d'échec, il procède par révulsion, toujours modérée afin d'éviter des réactions exagérées chez les jeunes sujets surtout, qui pourraient augmenter encore le volume de la tare et la rendre indélébile.

La chirurgie peut aussi réussir l'ablation des suros ainsi qu'elle y est parvenue avec Typhor qui, opéré à Chantilly, n'en gagna pas moins ses courses à Auteuil un peu plus tard.

En dernier recours, il opère par cautérisation en pointes ou en feuille de fougère.
De tous ces moyens, ce sont le repos et les calmants ainsi que les corticoïdes qui donnent les meilleurs résultats, en association avec une rééquilibration de la ration au point de vue calcium, phosphore et iode surtout.