La spore tétanique existe
partout dans l'intestin, les litières et le sol où
elle subsiste, toujours susceptible de pénétrer
l'organisme du cheval comme celui de l'homme à la faveur
d'une plaie qui l'abrite loin de l'oxygène de l'air.
Elle y persiste alors puis, tôt ou tard, et en raison d'une
situation de stress, elle lance dans le sang une toxine qui attaque
le système nerveux. Celui-ci régit en déclenchant
des contractions musculaires infiniment douloureuses et durables,
suivies à défaut de traitement par la mort.
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Le tétanos se manifeste à la moindre excitation
nerveuse (lumière, bruit, contact) par une projection
du corps clignotant sur le globe de l'œil, un relèvement
de la tête (tic de l'astronome), une raideur des mâchoires
serrées sur une poignée de fourrage, une élévation
de la queue, une contracture marmoréenne des muscles
et finalement une asphyxie par impossibilité de la respiration.
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Le
traitement curatif est difficile, mettant en œuvre l'obscurité
et le silence, les calmants et de grandes masses de sérum-anatoxine
tétanique. Le traitement préventif est primordial,
d'une part grâce à la désinfection soigneuse
et à l'oxygénation de toutes les plaies accidentelles
(clou de rue en particulier), d'autre part grâce à
3 injections vaccinales à intervalles d'un mois puis d'un
an, qui mettent en œuvre "l'anatoxine, produit peu coûteux
qui ne détermine aucun choc ni baisse de forme et qui confère
une protection absolue". |
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