Les entorses,
dues à de faux appuis ou à de brusques torsions
articulaires, causent des distensions des ligaments,
des ruptures partielles ou plus rarement complètes. L'accident
est de gravité variable suivant l'importance des dégâts
anatomiques.
La boiterie, toujours nette pendant quelques jours,
se maintient s'il y eu déchirures étendues ou arrachements
aux zones d'attaches : en ce cas un éclat osseux complique
les lésions (fractures fragmentaire).
Les entorses portent principalement sur les phalanges
et l'articulation du boulet ; rares au niveau de l'épaule
ou coxo-fémorale, elles ont conservé en ces emplacements
leurs anciennes appellations hippiatriques d'écart
et d'allonge.
Traitement par antiphlogistiques,
pansements humides calmants, infiltrations anesthésiantes
sur le trajet des ligaments, injection intra-articulaire de cocaïne
; friction vésicante s'il le
faut.
L'ablation de l'éclat d'os arraché
s'impose quelquefois.
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