Parasites
du tissu conjonctif, des tendons, du péritoine |
Les vers filaires
sont ainsi nommés parce que très fins.
Les habronèmes (parasites intestinaux
et cutanés) en sont un bon exemple.
Une autre espèce produit, au printemps
et en été, des nodules cutanés
qui saignent mais n'ont, sauf complication, guère de gravité
(dermite hémorragique). |
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Une autre filaire se rencontre
parfois dans l'abdomen, libre parmi les anses intestinales, sans
y produire de troubles.
Une autre, appelée onchocerque,
vient s'enkyster entre les fibres du ligament suspenseur du boulet
dont elle amoindrit la résistance au détriment de
celle des tendons fléchisseurs. Elle est transmise au cheval
par certains moustiques.
Sauf rares abcédations le parasite
se résorbe sans traitement en 20 à 50 jours. |
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Parasites
de l'œil |
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Une filaire
peut être logée dans les milieux mêmes de l'œil.
Une autre (Thélazie) est rencontrée dans
l'angle de l'œil, vers les points lacrymaux. Elles produisent
des troubles ressemblant à ceux dus à la fluxion
périodique. |
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Parasites
du pharynx |
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Ce sont des sangsues, introduites au moment de l'abreuvement à un point d'eau bourbeuse
contenant ces parasites.
Elles doivent être extraites à la main entourée
d'une compresse de gaze ou de toile sèche. |
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Parasites
du sang et des artères
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Le sang peut être envahi par
des trypanosomes
inoculés par des insectes piqueurs sévissant dans
les pays tropicaux, ou par des piroplasmes
véhiculés par certaines tiques vivant dans des pays tempérés.
Les artères mésentériques
envahies par certaines larves de strongles donnent lieu à
la formation d'anévrismes qu'on
retrouve chez 85% des équidés, le cheval supporte
en général sans inconvénient ces anévrismes,
mais ceux-ci peuvent tantôt détacher dans la circulation
sanguine des caillots de sang provoquant la thrombose
et les coliques de congestion intestinale, tantôt se rompre
en entraînant la mort par hémorragie interne.
La piroplasmose
est due à des parasites minuscules (Babesia) injectés
au cheval par les tiques qui fourmillent dans les broussailles
et les herbes sèches. Le parasite détruit des globules
rouges et provoque ainsi une anémie peu visible.
Un stress, un surmenage peut la faire passer à l'état
aigu avec fièvre, ictère et
coloration rouge des urines par élimination des restes
de globules décomposés, éventuellement suivie
d'un état chronique avec baisse de forme et d'entrain au
travail.
Le diagnostic cliniquement difficile se base sur l'examen du sang.
Le traitement fait appel à l'injection de différents
médicaments spécifiques (gonacrine, oxytétracycline,
etc.) et à la thérapeutique de soutien, parallèlement
à des mesures de prophylaxie
visant à lutter contre les tiques (rotation des pâturages
essentiellement).
La tripanosome
ne se rencontre guère que dans les régions tropicales
et équatoriales où elle a toujours gêné
l'élevage et l'utilisation du cheval.
Elle est due à des parasites (Trypanosoma) injectés
dans le sang du cheval par des mouches tsé-tsé,
des taons, des vampires. Le malade, en proie à une anémie
grandissante avec fièvre et œdèmes considérables,
ne tarde pas à succomber par épuisement.
Après diagnostic fourni par le laboratoire, le traitement
moderne met en œuvre les injections de suramine sodique ou
de chlorure d'isométamidium.
La dourine
est une variété de trypanosome semblable à
la syphilis de l'homme, qui se transmet par contact vénérien.
Assez fréquente en bordure de la Méditerranée,
en Asie et en Amérique Centrale ou du Sud, elle est à
peu près inconnue dans nos contrées.
Elle se manifeste par de la fièvre et des œdèmes,
par un écoulement urétral, puis par l'apparition
de plaques arrondies d'urticaires, finalement par une paralysie
qui aboutit à la mort en l'absence de traitement.
La guérison est possible au moyen de l'Antrycide.
La maladie étant légalement considérée
comme contagieuse et interdisant la reproduction, la castration
est habituelle après guérison. |
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Parasites
digestifs
Pour lutter contre les parasites chez le cheval, il est utile de connaître les différentes espèces de vers et leur cycle évolutif. D'une façon générale, les chevaux absorbent les larves infestantes avec de l'herbe, des aliments, de l'eau contaminés ou des excréments (coprophagie). On voit rarement des vers adultes dans les fèces, à moins que le cheval ne soit gravement parasité. Les œufs de vers ne sont visibles qu'au microscope.
Grands strongles
Les grands strongles sont des parasites fréquents. Les espèces les plus courantes sont Strongylus vulgaris, Strongylus equinus et Strongylus edentatus. Ils illustrent la complexité de l'évolution des parasites intestinaux.
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Cycle évolutif
Le cheval parasité élimine avec ses excréments des œufs qui incubent et il se forme successivement un premier 1 et un deuxième 2 stade larvaire puis un troisième 3 qui est infestant. La larve du 3e stade ingérée par le cheval s'enfonce dans la paroi du gros intestin et y reste environ une semaine avant de se transformer en larve du quatrième stade 4 qui voyage ensuite dans les vaisseaux sanguins pendant huit jours environ.
Deux semaines après l'infestation, les larves se trouvent dans l'artère mésentérique crâniale et les vaisseaux voisins qui sont les principaux vaisseaux irriguant l'intestin et elles y restent trois mois. En se développant, elles donnent une larve du cinquième stade qui lèse les vaisseaux, ce qui réduit l'apport de sang à l'intestin et aux tissus voisins.
La larve du cinquième stade 5 revient dans le gros intestin et donne un parasite adulte capable de pondre et le cycle se répète.
On appelle prépatente la période allant de l'ingestion de larves infestantes au stade adulte capable de pondre. Elles est de 180 - 200 jours pour les Strongylus vulgaris. Quel que soit le moment de leur ingestion, les larves ne terminent leur cycle évolutif et n'exercent leurs effets pathogènes que 6-7 mois plus tard. Comme elles prennent quatre à sept jours pour devenir infestantes, l'élimination des excréments dans les paddocks deux fois par semaine réduit le risque que les chevaux en ingèrent.
La période prépatente de Strongylus equinus est de neuf mois et pour Strongylus edentatus de dix ou onze mois. Ces grands strongles migrent dans la cavité abdominale et à travers le foie et le pancréas qu'ils lèsent.
Symptômes
Le parasitisme par les grands strongles se manifeste par :
• de la diarrhée ;
• des coliques ;
• un amaigrissement ;
• un mauvais pelage ;
• un mauvais appétit, de la maigreur et de l'abattement ;
• une anémie ralentissant la croissance ou nuisant aux performances ;
• des perturbations de la motricité intestinale entraînant une stase ou des déplacements pouvant être mortels ;
• une obstruction des vaisseaux également mortelle.
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Petits strongles
On s'est beaucoup intéressé à cet autre groupe de parasites. Leur biologie et leur cycle évolutif sont semblables à ceux des grands strongles, à cela près que les larves de stade quatre n'envahissent pas les vaisseaux sanguins de l'intestin. Les petits strongles migrent en effet dans la paroi du gros intestin en provoquant de la diarrhée et/ou de la constipation et un amaigrissement.
Leur période prépatente est normalement de 2/4 mois mais les larves peuvent toutefois rester enkystées jusqu'à deux ans et demi. Des vermifugations fréquentes permettent de contrôler ce parasitisme.
Résistance aux vermifuges
Les petits strongles ont développé une résistance aux anthelminthiques courants, tels que les benzimidazoles. Les vers adultes ayant acquis une résistance à ce groupe de médicaments la transmettent aux générations suivantes. Des examens systématiques des excréments pour rechercher ces parasites permettent de reconnaître leur résistance éventuelle aux vermifuges. |
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Les ascaris
Les ascaris (vers ronds) sont des parasites les plus importants de l'intestin grêle. Leurs œufs sont extrêmement résistants aux facteurs extérieurs et peuvent survivre des années dans le milieu extérieur. Il faut généralement deux semaines pour que se forme une larve infestante de deuxième stade.
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Cycle évolutif
Après leur ingestion, les larves infestantes commencent leur migration dans l'intestin grêle et la poursuivent dans le sang pour atteindre le foie, le cœur et les poumons. Quand elles sont matures, elles remontent des poumons et des voies aériennes jusqu'à la bouche où elles sont dégluties pour revenir dans l'intestin grêle où elles donnent des adultes capables de pondre. La période prépatente des ascaris est de 10-12 semaines.
Symptômes
Le cheval souffrant d'ascaridose est en mauvais état et son poil est vilain. On constate assez souvent une diarrhée et des flatulences alternant avec de la constipation. De nombreux jeunes chevaux souffrant d'ascaridose ont un gros ventre et leur croissance est perturbée.
Non seulement les larves en migration lèsent les poumons mais des virus et des bactéries peuvent envahir les tissus pulmonaires ainsi lésés. Les infections respiratoires liés aux migrations larvaires sont fréquentes, en particulier chez les jeunes âgés d'un ou deux mois.
Des vers adultes nombreux peuvent former une pelote qui obstrue l'intestin grêle, engendrant des coliques et une péritonite parfois mortelle.
Ascaridiose des jeunes chevaux
L'âge du cheval a une grande importance dans le parasitisme par les ascaris. Les chevaux acquièrent en effet une immunité les protégeant jusqu'à l'âge d'environ 15 ans. L'ascaridose n'est ainsi un problème que chez les sujets de moins de deux ans et de plus de 15 ans. Les poulains y sont extrêmement sensibles et ont de plus tendance à manger les excréments de leur mère (coprophagie) et ils s’infestent gravement si ceux-ci contiennent des œufs d'ascaris. Il faut donc vermifuger fréquemment la jument et le poulain et éliminer les excréments de leur environnement. Les chevaux adultes sont rarement gravement infestés, à moins qu'ils ne présentent une immunodéficience. |
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Gastérophiles
Les gastérophiles ne sont pas des vers mais des larves d'espèces de mouches du genre Gastrophilus.
La mouche adulte pond ses œufs sur les poils des membres et du poitrail du cheval qui les absorbe en se léchant. Les œufs de gastérophiles peuvent survivre jusqu'à six mois sur le pelage.
Évolution
Les larves, écloses des œufs, parvenus dans la bouche s'enfoncent dans la langue et les tissus de la bouche et de l'œsophage. Celles logées dans les tissus buccaux peuvent rendre la mastication douloureuse et gêner la déglutition par suite d'un œdème de la gorge. Elles migrent vers l'estomac après trois semaines environ et se fixent à la muqueuse gastrique où elles peuvent provoquer des ulcérations, une stase des aliments, des coliques ou une péritonite. Dans de rares cas, une rupture de l'estomac peut entraîner la mort. L'évolution des larves de gastérophiles dure 10 mois environ à partir de leur pénétration dans la bouche. Certaines espèces se fixent dans le rectum au cours de leur voyage vers l'anus. Elles provoquent ainsi une irritation poussant l'animal à se gratter la queue, ce qui est souvent faussement attribué à une oxyurose. |
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Habronémose gastrique
Les œufs des vers de l'estomac du genre Habronema SP. sont éliminés avec les excréments et absorbés par les larvesd des mouches. Le cheval absorbe les œufs avec les larves de mouche, ou les mouches adultes infestées déposent des larves sur ses lèvres et autour de sa bouche. De là, celles-ci gagnent directement l'espomac, donnent des adultes et le cycle se répète. Dans l'estomac, elles peuvent provoquer une réaction immunitaire et faire apparaître de volumineuses masses ressemblant à des tumeurs qui disparaissent avec les larves mais des parties glandulaires de la muqueuse de l'estomac sont remplacées par du tissu cicatriciel.
Habronémose cutanée
On appelle plaies d'été les blessures entretenues par la présence de larves d'habronèmes. Les mouches se nourrissant sur une blessure de la peau du cheval, peuvent y introduire des larves d'habromènes qui ne s'y développent pas et n'y évoluent pas mais y provoquent une éaction tissulaire importante. La plaie ne cicatrise pas et elle peut être facilement envahie par des bactéries. Le traitement anthelminthique tue les larves et diminue le risque que les chevaux présentent de telles plaies.
Trichostrongylose
Un autre vers de l'estomac, Trichostrongylus axei, est un parasite fréquent des bovins et autre ruminants. Les larves infestantes évoluent de façon semblable aux grands strongles, mais il ne leur faut que trois jours pour se développer. Les chevaux infestés maigrissent et présentent de la diarrhée et/ou de la constipation et de l'anamie. Le parasite peut provoquer une réaction inflammatoire chronique de l'estomac.
Oxyures
L'oxyurose, provoquée par Oxyurus equi, se transmet par l'intermédiaire des aliments souillés par les excréments. Le parasite se développe dans le cæcum (portion du gros intestin). Les femelles adultes fécondées passent dans le rectum puis à travers l'anus pour y pondre autour et/ou autour de la vulve. Les œufs souillent ensuite le sol ou la nourriture qui s'y trouve; La période prépatente est seulement de 52 jours. Le parasite provoque des démangeaisons et le cheval se gratte la base de la queue qui se dépile.
Strongyloïdes
Strongyloïdes westeri infeste surtout les poulains et provoque de la diarrhée. La larve infestante est transmise avec le lait de la jument ou traverse la peau du poulain. Comme les ascaris, l'immunité se développe avec l'âge ; les poulains résistent à l'infestation à partir de 4-5 mois. Il est donc recommandé de les vermifuger en raison du rôle de ce parasite dans la diarrhée.
Strongles pulmonaires
Leur hôte naturel est l'âne, mais ils peuvent aussi infester les chevaux. Les ânes ne présentent généralement pas de troubles cliniques, mais ils éliminent des larves avec leurs excréments et les chevaux paissant avec eux sont exposés à s'infester et une transmission de cheval à cheval est également possible. Les strongles pulmonaires provoquent une toux chronique, des pneumonies et des pleurésies.
Ténia
Les ténias deviennent de plus en plus fréquents chez le cheval. Leur cycle comprend un passage dans un acarien que le cheval ingère avec l'herbe de prairie ou le foin. L'évolution dans l'acarien dure deux à quatre mois et celle dans le cheval jusqu'au stade adulte prend six à dix semaines. Les infestations importantes provoquent une entérite, des coliques, des perforations de l'intstin et une péritonite. |
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T R A I T E M E N T |
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Il y a un siècle, au début de l'ère industrielle, la concentration des chevaux dans un milieu de plus en plus urbanisé a entraîné de très forte infestation parasitaires et des troubles très raves chez les chevaux. Dans un ouvrage de 1896, Miles déclare : «Qui prend la peine de visiter un équarrissage ou de retourner le pas de fumier au fond de sa cour, y trouve autant de vers que d'excréments».
La lutte contre les parasites diminue le nombre de larves infestantes menaçant les chevaux. L'élimination bihebdomadaire des excréments des prés et des enclos est une méthode très efficace, et les vermifuges sont l'autre composante d'un programme complet.
Il y a moins de vingt ans, la médecine vétérinaire disposait d'un arsenal de produits assez efficaces pour tuer les parasites adultes mais n'étaient pas sans danger. Beaucoup étaient toxiques pour le cheval et parfois même mortels et ils devaient être donnés en grande quantité pour être efficaces. Avant la création de présentations en pâte, dépourvues de danger, la meilleure façon d'administrer rapidement le médicament était le sondage gastrique.
Les chevaux vivant alors sur de grands parcours peu chargés, auraient pu subir seulement un ou deux traitements par an. En revanche, à cette époque, les chevaux vivant dans des locaux surpeuplés étaient constamment exposés à se ré-infester et auraient dû être vermifugés toutes les 6-8 semaines au moins, car à cette fréquence, les traitements interrompent le cycle évolutif des parasites internes. Un programme antiparasitaire intensif avec traitement mensuels d'avril à octobre devrait tuer la plupart des parasites internes. En hiver, en raison de la dormance et du ralentissement de la maturation des vers dans l'organisme, un traitement tous les 2 mois suffit généralement.
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Parasites et molécules |
Parasite |
Localisation
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Infestation par ... |
Conséquences |
Molécules |
Anguilules
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Intestin grêle |
ingestion de larves ou lait de jument |
Entérites
diarrhéiques |
Ivermectine ;
moxidectine |
Ascarides
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Intestin grêle |
ingestion d'œufs larvés |
Troubles ostéo tendineux,
entérites, coliques,
obstructions intestinales |
Ivermectine ;
moxidectine ;
benzimidazoles ;
pyrantel |
Douve
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Canaux biliaires |
dans les pâturages humides |
Coliques, ictère, anémies |
Albendazole ;
triclabendazole |
Gasterophiles
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Estomac |
ingestion d'œufs de mouches |
Gastrites, dyspepsies,
perte d'appétit, coliques |
Ivermectine ;
moxidectine ;
associations
renfermant
du trichlorfon |
Oxyures
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Rectum |
ingestion de larves dans les boxes |
Prurits anaux |
Ivermectine ;
moxidectine ;
benzimidazoles ;
pyrantel |
Spirures
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Œsophage ou estomac |
larves de mouches |
Gastrites, manque
d'appétit, coliques |
Ivermectine ;
moxidectine |
Strongles
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Gros intestin ou
trachée et bronches |
ingestion de larves dans les pâturages |
Coliques, diarrhées, anémie, péritonites ou pneumonies,
toux et dyspnées |
Ivermectine ;
moxidectine ;
benzimidazoles ;
pyrantel (uniquement
pour les strongles
digestifs)
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Ténias
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Intestin grêle,
valvule iléo-cæcum |
ingestion d'acariens de prairies (oribates)
contenant des larves de cestodes (ténias) |
Coliques,
dysfontionnements
digestifs |
Praziquantel |
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Anthelminthiques
Cette dernière décennie, les conditions de vie urbaine des chevaux ont suscité des recherches intensives sur les anthelminthiques en pâte ou en poudre, plus efficaces et d'une plus grande innocuité.
Tout le monde dit : «alterner, alterner, alterner». Les conceptions nombreuses et discordantes du sens exact de ce terme compliquent encore la question. Les anthelminthiques sont des médicaments et il est important de connaître leur nature chimique et leurs indications. Il faut noter le principe actif après l'appellation commerciale.
Classification des anthelminthiques
Il existe sur le marché un si grand nombre d'anthelminthiques pour chevaux qu'il ne faut pas s'étonner que règne une certaine confusion. En en réduisant la liste, on peut établir un programme pour combattre le parasitisme chez le cheval en diminuant le nombre de larves infestantes. L'arsenal thérapeutique se base sur 6 groupes :
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Benzimidazoles |
Fébantel |
Pyrantel |
Ivermectine |
Organophosphorés |
Pipérazine |
Cette famille comprend, entre autres, les produits appelés oxibendazole, oxfendazole, mébendazole, fenbendazole, thiabendazole et thiaphanate.
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Un 2e type, appelé pro-benzimidazoles, ne comprend qu'une molécule, le fébantel, qui a des propriétés semblables à celles des benzimidazoles. pour des raisons pratiques, on regroupe les deux types en un, les benzimidazoles.
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Une 3e famille, celle des tétrahydropyrimidines, comprend le pyrantel (Strongid®). il se présente sous forme de pâte orale.
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Un 4e groupe, appelé avermectines (Equalan®), comprend l'ivermectine obtenu à partir de certains champignons.
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La 5e famille, celle des organophosphorés, inclut le dichlorvos et le trichlorfon. Ce groupe de médicaments est utilisé particulièrement contre les larves d'habronèmes.
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La pipérazine constitue la 6e famille, efficace contre les ascaris.
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La pipérazine et les organophosphorés sont efficaces contre certaines espèces de vers, mais ils sont désormains obsolètes depuis l'apparition des autres familles d'anthelminthiques comprenant des produits sans danger et à large spectre, efficaces contre tous les parasites.
Nous avons donc ramené les 6 groupes à 3, chacun tuant les vers intestinaux par un mécanisme différent :
• les benzimidazoles qui interfèrent dans le métabolisme des vers qui meurent de faim ;
• le pyrantel qui entraîne une paralysie spastique ;
• l'ivermectine qui interfère dans la coordination neuro-musculaire des vers et provoque une paralysie flasque.
Prévention des résistances aux anthelminthiques
On peut recourir à des stratégies particulières pour augmenter au maximum l'efficacité des anthelminthiques. On craint généralement qu'un changement de produit à quelques mois d'intervalle puisse sélectionner des parasites résistants à un grand nombre d'anthelminthiques. Les vers pourraient ainsi devenir résistants à des substances qui les tuaient précédemment.
D'après les dernières recherches, la meilleure stratégie consiste à ne changer d'anthelminthiques que tous les ans car un changement plus fréquent peut provoquer une résistance à plusieurs groupes de produits. L'idéal consiste à n'utiliser qu'un seul produit pendant la saison de ponte maximale des parasites. Ainsi, la génération de vers de l'année n'est pas exposée à des types d'anthelminthiques différents et multiples et le développement d'une multirésistance est moins probable. On n'utilisera ainsi qu'un seul type de vermifuge par an, avec un premier type la première année, un deuxième la deuxième année, un troisième la troisième année et on reviendra au premier type la quatrième année, et ainsi de suite.
Résistance aux benzimidaoles
Un grand nombre des 40 espèces de petits strongles est maintenant devenu résistants aux benzimidazoles. Non seulement les vers adultes mais aussi leur progéniture. Le seul benzimidazole auquel les petits strongles ne résistent pas encore est l'oxibendazole (Equiminthe®, Vermectine®).
Ivermectine
Il n'est pas apparu jusqu'ici de résistance à l'ivermectine ni au pyrantel. L'administration d'ivermectine à six mois d'intervalle, en plus d'une administration de pyrantel, devrait éliminer les forme parasitaires en migration. On peut aussi inclure l'ivermectine dans un programme de changement annuel, mais il ne faut pas l'utiliser seule pour éviter le développement d'une résistance.
Programmes de vermifugation
Les conditions climatiques déterminent le programme de vermifugation à appliquer. Par exemple, la ponte des strongles est maximale au printemps et en été, quand les larves passent dans l'intestin pour devenir adultes et pondre et les prés et les enclos sont fortement contaminés à ces saisons. L'humidité et la chaleur accélèrent l'évolution des larves vers la forme infestante.
Les larves infestantes sont les plus nombreuses entre avril et octobre quand les températures oscillent entre 10° c et 30° C. Elles peuvent résister aux gels de l'hiver et réapparaître avec l'humidité et la chaleur du printemps.
Sous les climats plus chauds, l'humidité et la chaleur favorisent toute l'année leur développement. Le surpeuplement et des conditions très défavorables d'hygiène peuvent imposer d'augmenter la fréquence des traitements antiparasitaires. La réponse immunitaire est différente chez chaque cheval. Un sujet malade ou en mauvais état peut avoir du mal à éliminer les parasites m^me avec l'aide d'anthelminthiques, surtout s'il est en permanence exposé à des larves infestantes provenant d'excréments non éliminés.
Vermifugation sans pyrantel quotidien
Si le cheval n'est pas exposé à un très grand risque d'infestation ou si on ne choisit pas une application quotidienne de pyrantel, un programme efficace de vermifugation peut être le suivant.
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Anthelminthique |
Rythme d'administration |
1ère année |
Ivermectine |
Tous les deux mois |
2e année |
Oxibendazole
+ ivermectine en juin et décembre pour tuer les gastérophiles. |
Tous les deux mois |
3e année |
Pyrantel
+ ivermectine en juin et décembre pour tuer les gastérophiles. |
Tous les deux mois |
4e année |
Retour à l'ivermectine |
Tous les deux mois |
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Administration des vermifuges
Le caractère du sujet, la maîtrise du maniement et de la contention des chevaux et les pratiques d'hygiène déterminent la régularité avec laquelle la vermifugation est réalisée. La méthode d'administration est presque aussi importante que le médicament utilisé, la fréquence du traitement et la certitude que la dose entière a été absorbée. en cas de doute, il faut discuter avec le vétérinaire de ce qui est préférable pour le cheval. L'utilisation d'un applicateur spécial assure qu'un médicament liquide est donné à la dose convenable et parvient à destination, c'est-à-dire dans l'estomac. On peut cependant utiliser les pâtes et les poudres avec une efficacité égale.
Technique efficaces de vermifugation
Doses
Il faut connaître le poids du cheval pour le déparasiter efficacement, lire la notice pour s'informer de la toxicité du médicament et donner la dose maximale correspondant au poids tout en restant au-dessous de la dose toxique.
L'index thérapeutique est le rapport entre la dose toxique et la dose efficace d'un médicament ; pour un anthelminthique, un index élevé indique que la dose suffisante pour tuer les vers est très inférieure à la dose toxique. Par exemple, pour l'oxybenzadole, la dose toxique est 60 fois supérieure à celle recommandée. pour le pyrantel l'index thérapeutique est de 20 et, pour l'ivermectine, il est de 6. Il n'existe aucune raison pour administrer des doses aussi extravagantes que les dose toxiques. Quand on calcule la dose d'anthelminthique, une surestimation de 100-150 kg du poids d'un cheval adulte n'a généralement pas d'effets indésirables, sauf avec les organophosphorés qui, même à dose recommandées, peuvent être toxiques pour le cheval.
Il faut également vérifier, pour chaque produit, les précautions à prendre chez les juments en gestation ou les poulains, et, en cas de doute,
se renseigner auprès d'un vétérinaire sur le produit à utiliser et sa dose.
Anthelminthiques en pâte
Correctement administré, un
anthelminthique en pâte est absorbé dans l'estomac et il agit sur les mécanismes biochimiques nécessaires à la survie du parasite, sans nuire au cheval. Il n'y a pas de raison de traiter les animaux à jeun comme on le faisait autrefois car, en fait, la présence d'aliments dans l'estomac favorise l'absorption du médicament.
En revanche, lors de l'administration de la pâte, il faut s'assurer de l'absence 'aliments dans la bouche du cheval avant de placer la seringue sur le dos de sa langue et lui soulever doucement la tête tandis qu'on enfonce le piston, puis on stimule la langue pour qu'elle se mobilise d'avant en arrière ce qui provoque la déglutition de la pâte.
pour éviter des erreurs, il est utile de se faire conseiller par un vétérinaire. Avec un anthelminthique en pâte, il faut s'assurer que le cheval a absorbé le médicament. Si un sujet est particulièrement rebelle, on doit, si nécessaire, le faire traiter par le vétérinaire toutes les 6-8 semaines.
Anthelminthique en poudre
Pour être efficace, les anthelminthiques sous forme de poudre donnés avec les aliments doivent être consommés dans les 8 heures. Ce mode d'administration est peu sûr et inefficace si les aliments sont répandus ou tombent sur le sol, si le cheval les recrache ou s'il trie les aliments. On augmente les chances d'une absorption complète de la dose en mélangeant l'anthelminthique en poudre à de la mélasse ou à du sirop de maïs qu'on ajoute à une petite quantité de céréales ou de son. Il faut surveiller le cheval pour s'assurer du succès ou de l'échec de l'administration.
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Échecs de la vermifugation
La vermifugation échoue si la dose administrée n'est pas suffisante ou si le cheval ne l'a pas absorbée en totalité. Avec les anthelminthiques en pâte, l'échec est fréquent si le cheval bouge soudainement la tête quand on enfonce le piston et, si une partie du médicament sort par le côté de la bouche. La dose reçue est également insuffisante si le cheval a des aliments dans la bouche lors de l'administration. quand on retire la seringue, il peut en effet rejeter les aliments et la pâte. Un abreuvement immédiatement après l'administration fait perdre une grande part du médicament.
Alors que son propriétaire le traite tous les 2 mois avec un anthelminthique autorisé, un cheval peut encore présenter des signes évidents de parasitisme, tels que maigreur, poil piqué et gros ventre. dans certains cas, il ne prend pas de poids et ses performances en souffrent. Ces problèmes disparaissent en quelques semaines après une vermifugation correcte par administration et absorption d'une dose appropriée. L'effet est magique et le cheval prospère.
Résistances dues à un sous-dosage
Un sous-dosage constant peut provoquer plus de problèmes que l'absence de vermifugation car l'exposition permanente des vers à des doses insuffisantes pour les tuer mais suffisantes pour les stresser, favorise le développement d'une résistance acquise qu'ils transmettent à leur descendance. Malgré les traitements, le cheval conserve alors une charge parasitaire accablante.
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Numération des œufs
Si un cheval ne répond pas à un programme antiparasitaire régulier, il faut déterminer le nombre d'œufs par gramme de fèces deux semaines au moins après la vermifugation. Des parasites, tels que les ascaris, peuvent pondre 100 000 œufs par jour et les grands strongles n'en produisent que 5 000. On ne trouve normalement pas les œufs d'oxyures dans les excréments mais on peut en récolter au moyen d'un ruban adhésif appliqué sur l'anus.
La présence de grands nombres d'œufs indique que les vers sont résistants à l'anthelminthique utilisé. Les analyses d'excréments faites par le vétérinaire permettent de contrôler la charge parasitaire d'un cheval, en plus des signes fournis par l'état d'embonpoint, le pelage et les performances. L'examen vétérinaire peut révéler d'autres problèmes, dentaires, nutritionnels ou métaboliques, contribuant à un mauvais état du sujet. Il ne faut pas accuser les vers de tous les troubles.
Efficacité des anthelminthiques
Une caractéristique importante des anthelminthiques est leur efficacité, c'est-à-dire leur capacité à réaliser l'objectif d'une destruction de plus de 85 % des parasites d'une espèce donnée. |
Oxibendazole
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Grand strongles
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95 % - 100 % |
Petits strongles
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95 % - 100 % |
Ascaris
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90 % - 100 % |
Gastérophiles
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0 % |
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Pyrantel
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Grands strongles : S. vulgaris
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92 % - 100 % |
Grands strongles : S. edentatus
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65 % - 75 % |
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86 % - 100 % |
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100 % |
Oxyures
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50 % - 70 % |
Gastérophiles
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0 % |
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Ivermectine
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Grands strongles
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95 % - 100 % |
Petits strongles
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95 % - 100 % |
Ascaris
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95 % - 100 % |
Axyures
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95 % - 100 % |
Gastérophiles
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95 % - 100 % |
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Immunité contre les parasites
Normalement les chevaux en bonne santé développent avec le temps une certaine immunité contre les parasites et peuvent se défendre contre une infestation massive. Leur système immunitaire reconnaît comme étrangères (et antigéniques) les protéines des parasites et forme des anticorps contre elles. plus leur organisme contient de ces antigènes, plus il forme d'anticorps. Une efficacité à 100 % d'un anthelminthique n'est pas forcément intéressante car elle supprime la source d'antigènes et, non stimulé, l'appareil immunitaire du cheval ne pourra pas le défendre contre des infestations ultérieures.
Les poulains et les jeunes chevaux âgés de moins de 2 ans, dont l'appareil immunitaire est encore incomplètement développé, peuvent succomber à des infestations massives par les grands strongles ou les ascaris en l'absence de vermifugations régulières. |
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Réactions allergiques
Quand un cheval très infesté est déparasité pour la première fois, la mort et la décomposition des vers l'exposent à des protéines étrangères. Il peut en résulter une réaction allergique ou une inflammation sévère de l'intestin au point de fixation des vers, avec œdème et gonflement de l'intestin. Cette réaction peut diminuer l'absorption des éléments nutritifs et de l'eau et s'accompagner d'une diarrhée passagère. Une infestation massive provoque une réaction semblable avec diarrhée chronique ou coliques.
Il est très préférable d'appliquer un programme régulier de vermifugation plutôt que d'exposer le cheval à des troubles permanents ou aux effets secondaires associés à la première vermifugation d'un cheval âgé. le but est de laisser l'appareil immunitaire du cheval avoir affaire à une très faible charge parasitaire.
Traitement préventif
En réduisant au maximum la charge parasitaire du cheval, on améliore sa santé et ses performances et on prévient des troubles digestifs. Le contrôle du parasitisme au moyen d'anthelminthiques est indispensable, mais il doit être complété par des mesures d'hygiène appropriées.
Introduction d'animaux nouveaux
Il ne faut pas introduire immédiatement les animaux nouveaux dans le troupeau, mais les isoler et les déparasiter au préalable 2-3 fois à 3-4 semaines d'intervalle. Cette pratique protège de plus les animaux déjà bien déparasités contre une réinfestation.
Vermifugations simultanées
Tous les animaux d'un élevage doivent être déparasités simultanément, y compris les poulains. Il est inutile de ne traiter qu'une faible fraction d'entre eux car les sujets non traités continuent à éliminer des œufs dans leurs excréments et réinfestent leurs congénères.
Entretien des prés
Les fourrages contenant des larves provoquent des réinfestations. Une gestion rationnelle des pâturages prévient un surpâturage qui favorise le dépôt des crottins sur de l'herbe consommé. L'élimination des crottins à la fourche 2 fois par semaine contrôle la population de parasites. Si elle est économiquement réalisable, l'aspiration mécanique des crottins permet un contrôle excellent du parasitisme. Le hersage disperse les larves et endommage l'herbe et il est donc déconseillé.
Le fumier récolté ne doit être répandu
sur les prés que lorsqu'il est complètement décomposé. La chaleur dégagée dans le tas de fumier par les fermentations tue les larves infestantes et empêche la contamination des prés.
Entretien des paddocks
l'élimination manuelle des excréments des paddocks, deux fois par semaine, fait disparaître les larves avant qu'elles ne deviennent infestantes. Ce nettoyage permet, d'avril à octobre, de porter à 2 mois l'intervalle entre les traitements au lieu d'un mois comme recommandé. Plus les vermifugations sont fréquentes, plus le risque d'apparition de résistances augmente.
Analyse d'excréments de contrôle
Pour contrôler l'efficacité du programme de lutte contre les parasites, on peut comparer les analyses des excréments avant le traitement puis exactement 2 semaines après.
la plupart des anthelminthiques réduisent la ponte des strongles pendant 4 à 6 semaines après le traitement, alors que l'ivermectine le fait pendant 8 semaines.
En raison du très grand danger des petits et grands strongles pour le cheval, tout programme de lutte contre les parasites doit se consacrer principalement à l'élimination de ces parasites. |
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Lexique |
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C'est une formation
anormale, arrondie, palpable dans ou sous la peau, bénigne
ou maligne. |
Abcédation |
L'abcédation désigne une
évolution locale d'une lésion infectieuse
aboutissant à la constitution d'un abcès. |
Fluxion
périodique |
Appelé aussi Uvéite, c'est
une maladie inflammatoire du globe oculaire, se montrant
par accès plus ou moins rapprochés et entraînant
presque toujours la perte de la vue. |
Anévrisme |
C'est la dilatation d'une partie d'une
artère. |
Thrombose |
Egalement appelée phlébite,
la thrombose veineuse correspond à la formation d'un
caillot sanguin. |
Ictère |
Ictère est synonyme de jaunisse.
Il correspond à une coloration jaune de la peau et
des muqueuses due à l'accumulation dans les tissus
de bilirubine. |
Prophylaxie |
Cela désigne
le processus actif ou passif ayant pour but de prévenir
l'apparition ou la propagation d'une maladie. |
Prépatente |
C'est la période allant de l'ingestion de larves infestantes jusqu'au stade de l'adulte capable de pondre. |
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