Les lèvres

Les lèvres servent sert à la préhension des aliments. Elles sont recouvertes d'une peau fine tapissée d'un duvet court, rare, soyeux et de quelques poils longs et durs qui augmentent le tact des lèvres.

Le cheval utilise la lèvre supérieure pour connaître ce qu'il y a devant son bout du nez qui est une zone aveugle. Elle est extrêmement mobile.

Maladie :

Le cheval atteint d'immobilité des lèvres laisse passer du foin ou de la paille par la commissure des lèvres et reste ainsi sans faire aucun mouvement de mâchoires : on dit que le cheval fume sa pipe.

Cheval bégu :

Un cheval de plus de huit ans, dont les incisives conservent des cornets dentaires.
Les dents présentent un retard dans le rasement et le cornet dentaire externe est plus profond que dans les conditions normales.

Cheval "faux bégu" :

Un cheval dont les cornets ont disparu précocement est un faux bégu.
Retard dans le nivellement de la dent, l'émail central va plus profondément dans la dent que normalement.

"Bec de perroquet" :

Cheval dont la mâchoire inférieure est plus courte que la supérieure, les dents ne se superposent donc pas.
Défaut de contact des arcades incisives qui a évité l'usure des tables.
L'âge est impossible à diagnostiquer par le seul examen des incisives.

Cheval avec tic à l'appui :

Le cheval appuie les dents du haut sur n'importe quel support pour pouvoir déglutir de l'air.
Les dents subissent une usure anormale, soit sur la table, soit sur la face antérieure des dents.
L'âge est difficile à donner.

C'est l'espace compris entre les crochets et les molaires ou entre les incisives et les molaires pour la jument.
C'est sur cette région que repose une partie du mors.

Quelques chevaux qui résistent à l'action de la main passent la langue par-dessus le mors pour le laisser agir sur les barres.
Dans ce cas, les barres se tuméfient, saignent.
Le cheval n'obéit pas parce que la sensibilité spéciale dont on cherche à tirer parti est troublé par la douleur provoquée.
La sensibilité de la bouche s'acquiert et se conserve par le dressage qui a pour but d'obtenir un cheval léger, équilibré, donc susceptible d'obéir immédiatement à la plus légère indication de la main.

La langue est l'organe du goût.
C'est un organe du tact.
Elle sert à la mastication, à l'insalivation et à la déglutition.

Défaut :

Langue serpentine :

On appelle ainsi celle qui sort constamment de la bouche et qui y rentre sans cesse.
C'est un tic résultant soit d'un manque de dressage, soit d'un mauvais dressage.

Langue pendante :

La langue sort par les barres. C'est un défaut disgracieux.
Il occasionne des pertes de salive qui nuisent à l'état de santé du cheval.
Ce défaut est corrigé lorsque le cheval cherche avec sa langue à percevoir les actions du mors.
C'est quelquefois la résistance à cette action qui détermine ce défaut.
Cela peut être aussi un signe de faiblesse, de peu d'énergie.

Langue passant par-dessus le mors :

C'est un défaut qui rend la conduite du cheval difficile. On le corrige par la recherche de la légèreté.

Beaucoup de jeunes chevaux ont ce défaut, mais quand ils sont équilibrés, dressés, qu'ils cherchent à percevoir les actions du mors, ils deviennent obéissants, la langue revient sous le mors.