Parties extérieures

 
 
1
nuque

13
lèvre supérieure
2
oreilles
14
lèvre inférieure
3
toupet
15
menton
4
salières
16
barbe
5
front
17
commissure
6
paupières
18
auge
7
oeil
19
ganaches
8
chanfrein
20
trachée
9
apophyse zygomatique
21
joue
10
naseaux
22
gorge
11
bout du nez
23
parotides
12
bouche
24
tempes
25
rocher
Les naseaux

Les naseaux sont les seules voies par lesquelles l'air arrive aux poumons.
Les chevaux ne respirent pas par la bouche, sauf en cas de maladie très grave.

 

Le pourtour des naseaux est recouvert de 2 sortes de poils :

- les uns courts et nombreux. C'est grâce à eux que les naseaux et le bout du nez sont si doux à toucher.

- les autres résistants, longs et rares. Ce sont de véritables organes de tact. Il ne faut surtout pas les couper.

Les naseaux constituent un organe d'expression pour la physionomie. Suivant leur état de dilatation, de resserrement, de crispation ou de flaccidité, ils traduisent les sensations qu'éprouve le cheval.

Les naseaux doivent être amples, grands et largement ouverts "larges comme l'antre du lion" disent les Arabes.
Il est à remarquer que l'ampleur des naseaux est proportionnelle avec celle de la poitrine.

La muqueuse qui les tapisse (pituitaire) doit être d'une coloration rosée au repos, elle devient d'un rouge plus vif lorsque la respiration s'accélère.

L'inspiration doit toujours se faire sans bruit, sinon il est à craindre un cornage (obstruction partielle du larynx).

L'air expiré doit être sans odeur

Le liquide qui s'écoule des naseaux doit être clair et transparent, il provient des glandes lacrymales (glande qui fabrique les larmes).

.
Tares et maladies :

Le jetage :

On peut voir s'écouler un liquide des naseaux. La consistance et la couleur de ce liquide varient selon les maladies : gourme, coryza, morve, etc ...

La gourme :

C’est l’angine du cheval. Cette maladie est causée par une bactérie appelée “streptocoque”.
Les jeunes chevaux l’attrapent plus facilement que les autres et s’en remettent également plus facilement que les vieux.
Symptômes :
L’appétit fait défaut. Température (39,5 à 41°). Un jetage purulent s’écoule par les naseaux, d’abord blanc, puis vert (présence de pus). Le pharynx et le larynx sont enflammés. Toux douloureuse. Au bout d’un certain temps (6 jours à 3 semaines) et en l’absence de soins, des abcès apparaissent dans le système lymphatique (ganglions), dans la région de la gorge. Plus tard, les ganglions percent, la fièvre tombe et le cheval guérit.. Complications possibles : abcès pulmonaires ou abdominaux. Le diagnostic s’établit avec certitude par analyse laboratoire du jetage.
Comment l’éviter ?
Bien que pénible et spectaculaire (drainage des abcès), l’affection n’est pas trop grave et les chevaux guérissent généralement bien. Il n’existe pas de vaccin dans le commerce, mais on peut toujours faire fabriquer un “autovaccin” dans une université de médecine vétérinaire. La surpopulation et le manque d’hygiène général sont des facteurs qui favorisent l’apparition de la maladie. Il convient d’isoler les individus atteints et de bien désinfecter l’écurie et le matériel de soin et de pansage. Les jetages peuvent se retrouver n’importe où et contaminer un autre cheval.
Traitement par antibiotiques adaptés.

Le coryza :

Le coryza (rhume de cerveau) désigne un ensemble d’affections respiratoires supérieures caractérisées par des conjonctivites, des écoulements nasaux, parfois des ulcères buccaux et de la toux. Le coryza est très contagieux et se transmet essentiellement par voie directe c'est-à-dire par une mise en présence d’un animal malade. Lorsque l’animal a contracté la maladie, il existe un risque important qu’il soit porteur chronique et qu’il présente donc régulièrement des rechutes.

La morve :

En principe, n’existe plus en Europe. La morve est une affection d’origine bactérienne et atteint le système respiratoire
Symptômes :
Il existe une forme aiguë (broncho-pneumonie foudroyante) avec toux, fièvre et inflammations des ganglions ; et une forme chronique : jetage purulent, perte importante de poids, fièvre.
Comment l’éviter ?
Éviter le contact avec les animaux malades et la consommation d’eau ou de nourriture en contact direct avec des chevaux malades.