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Les
naseaux |
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Les naseaux sont les seules voies par lesquelles l'air
arrive aux poumons.
Les chevaux ne respirent pas par la bouche, sauf en cas de maladie très
grave.
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Le pourtour des naseaux est recouvert de 2 sortes de
poils :
- les uns courts et nombreux. C'est grâce à eux
que les naseaux et le bout du nez sont si doux à toucher.
- les autres résistants, longs et rares. Ce sont
de véritables organes de tact. Il ne faut surtout pas les couper.
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Les naseaux constituent un
organe d'expression pour la physionomie. Suivant leur état de dilatation,
de resserrement, de crispation ou de flaccidité, ils traduisent
les sensations qu'éprouve le cheval. |
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Les naseaux doivent être
amples, grands et largement ouverts "larges comme l'antre du lion"
disent les Arabes.
Il est à remarquer que l'ampleur des naseaux est proportionnelle
avec celle de la poitrine.
La muqueuse qui les tapisse (pituitaire) doit être
d'une coloration rosée au repos, elle devient d'un rouge plus
vif lorsque la respiration s'accélère.
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L'inspiration doit toujours se faire sans bruit, sinon
il est à craindre un cornage (obstruction partielle du larynx).
L'air expiré doit être sans odeur
Le liquide qui s'écoule des naseaux doit être
clair et transparent, il provient des glandes lacrymales (glande qui
fabrique les larmes).
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Tares et maladies : |
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Le jetage :
On peut voir s'écouler un liquide des naseaux.
La consistance et la couleur de ce liquide varient selon les maladies
: gourme, coryza, morve, etc ...
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La gourme :
C’est l’angine du cheval. Cette maladie
est causée par une bactérie appelée “streptocoque”.
Les jeunes chevaux l’attrapent plus facilement que les autres
et s’en remettent également plus facilement que les vieux.
Symptômes :
L’appétit fait défaut. Température (39,5
à 41°). Un jetage purulent s’écoule par les
naseaux, d’abord blanc, puis vert (présence de pus). Le
pharynx et le larynx sont enflammés. Toux douloureuse. Au bout
d’un certain temps (6 jours à 3 semaines) et en l’absence
de soins, des abcès apparaissent dans le système lymphatique
(ganglions), dans la région de la gorge. Plus tard, les ganglions
percent, la fièvre tombe et le cheval guérit.. Complications
possibles : abcès pulmonaires ou abdominaux. Le diagnostic s’établit
avec certitude par analyse laboratoire du jetage.
Comment l’éviter ?
Bien que pénible et spectaculaire (drainage des abcès),
l’affection n’est pas trop grave et les chevaux guérissent
généralement bien. Il n’existe pas de vaccin dans
le commerce, mais on peut toujours faire fabriquer un “autovaccin”
dans une université de médecine vétérinaire.
La surpopulation et le manque d’hygiène général
sont des facteurs qui favorisent l’apparition de la maladie. Il
convient d’isoler les individus atteints et de bien désinfecter
l’écurie et le matériel de soin et de pansage. Les
jetages peuvent se retrouver n’importe où et contaminer
un autre cheval.
Traitement par antibiotiques adaptés.
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Le coryza :
Le coryza (rhume de cerveau) désigne un ensemble
d’affections respiratoires supérieures caractérisées
par des conjonctivites, des écoulements nasaux, parfois des ulcères
buccaux et de la toux. Le coryza est très contagieux et se transmet
essentiellement par voie directe c'est-à-dire par une mise en
présence d’un animal malade. Lorsque l’animal a contracté
la maladie, il existe un risque important qu’il soit porteur chronique
et qu’il présente donc régulièrement des
rechutes.
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La morve :
En principe, n’existe plus en Europe. La morve
est une affection d’origine bactérienne et atteint le système
respiratoire
Symptômes :
Il existe une forme aiguë (broncho-pneumonie foudroyante) avec
toux, fièvre et inflammations des ganglions ; et une forme chronique
: jetage purulent, perte importante de poids, fièvre.
Comment l’éviter ?
Éviter le contact avec les animaux malades et la consommation d’eau
ou de nourriture en contact direct avec des chevaux malades.
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