Avant-main
 
Corps
 
Arrière-main
Les membres
antérieurs
 
Les membres antérieurs
 
 
 
Épaule et bras
 

Les épaules sont, avec la poitrine, la croupe et les reins, les principaux agents du mouvement.

La base de l'épaule est le scapulum.
L'épaule est dirigée obliquement vers l'avant et forme avec le bras (humérus) un angle (articulation scapolu-humérale) dont le sommet représente la pointe de l'épaule.
La longueur de l'épaule et son obliquité constitue une beauté puisqu'elles permettent la possibilité d'actions étendues et d'un bon équilibre.

L'épaule et le bras sont entourés de masses musculaires puissantes qui relient les antérieurs au tronc et au balancier tête-encolure.
Cette musculature doit être sèche pour que le cheval de selle, les saillies osseuses (qu'il ne faut pas confondre avec l'amaigrissement) dénotant l'absence de graisses inutiles.

Le bras (humérus) doit être long et bien descendu. La fermeture de l'angle scapulo-huméral et la longueur de ses parties prédisposent les cheval aux allures rapides.
Chez le trotteur aux actions relevées, cet angle est plutôt ouvert.

On notera que si la conformation prédisposent à l'affectation, la gymnastique, l'entraînement et la musculation qui s'ensuit accentuent encore les dispositions congénitales.

A l'extrémité inférieurs de l'humérus, le bras se relie à l'avant-bras (radius) par l'olécrane, lequel est la base de la pointe du coude.
Cette articulation, dirigée vers l'arrière, sert de point d'insertion aux muscles olécranes, extenseurs et fléchisseurs des membres.

 

 
 
Avant-bras
 

Formé du radius et du cubitus soudés entre eux, l'avant-bras, pour assurer son rôle de soutien, d'amortisseur et de levier, doit être large, sec et musclé et aussi long que possible (cheval près de terre) pour embrasser le maximum de terrain.
Il doit être aussi vertical (aplombs).

On remarque, sur la face interne du bras, la châtaigne, excroissance cornée qui serait un vestige de doigt atrophié.

Le coude, à la partie supérieure et arrière du bras, est parfois atteint d'une tumeur kysteuse : l'éponge, le plus souvent dur aux frottements.

 

 
Genou
 

 

 Le genou correspond au poignet chez l'homme.
Cette triple articulation, qui relie l'avant-bras (radius, cubitus) au canon (métacarpe), est formé de plusieurs os et a un rôle particulièrement important de support, de charnière et d'amortisseur.
Il doit être près de terre (avant-bras long), large, osseux et net de toutes atteintes : plaies, excoriations, lésions synoviales ou tares (vessigons tendineux ou articulaires).
Son pli, à l'arrière, est recouvert d'une peau fine et souple.

La position du genou joue un grand rôle pour les aplombs.
Vu de profil, il doit se trouver dans l'axe du bras.

 

 

Tares :
Le genou peut être atteint de :

 
   

Vessigons :

Ce sont des tumeurs molles, produites par l'accumulation de synovie en un point de l'articulation.
Elles se traitent par des douches, des massages, des enveloppements, des frictions et le feu.

 

Osselets ou exostoses :

Tares dures provenant d'un traumatisme ou plus généralement d'ostéite, souvent graves parce qu'elles immobilisent une partie de l'articulation.
On les traite comme toutes les tares osseuses par des frictions et le feu.

 

Malandres :

ou crevasses dans le pli du genou.

 

Hygroma :

Tumeur fluctuante sur la face antérieure, provenant généralement de coup. Elle fait rarement boiter, mais elle dure parfois longtemps.
On la fait disparaître, selon sa gravité, par des douches, des massages, des frictions ou le feu.
On dit communément que le cheval a un gros genou.

 

Atteintes :

Excoriations diverses : genouillères, etc...

 

Couronnement :

C'est une blessure de la face antérieur du genou qui déprécie sérieusement la valeur de cheval.
Il est presque toujours la suite d'une chute.
Le cheval peut être légèrement touché aux genoux, quand les poils ou l'épiderme seuls sont intéressés.
Si la blessure est grave, il se produit des destructions de tissus, des décollements plus ou moins profonds et parfois l'ouverture de l'articulation.
Pour ce dernier accident, les plaies et leur complications se traitent par les méthodes habituelles.
Pour supprimer des cicatrices inesthétiques, on peut faire tenter l'éthologie, opération chirurgicale qui se pratique après la guérison complète de la plaie et qui consiste, après avoir fait au bord de la cicatrice

 

Protections :

Les genouillères sont des enveloppes qui protègent la partie antérieure des genoux contre les couronnements.
Elles évitent bien des accidents à la condition d'être très bien mises.
On les place les boucles à l'extérieur, en serrant suffisamment les courroies supérieures, surtout sur les genoux creux, pour que les genouillères ne tombent pas et en laissant très lâches les courroies inférieures.
De cette façon, le jeu des membres n'est pas gêné et le cheval peut même sauter de gros obstacles à la longe.

 

 

 
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