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Pour
avoir des précisions sur les différentes parties de la tête,
cliquez sur les noms soulignés. |
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La
tête |
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La tête carrée :
Il semble que la qualification carrée a été
donnée parce que cette tête comporte un front carré.
Dans la tête carrée, la ligne qui s'étend du front
au bout du nez est droite.
Elle est généralement sèche, c'est-à-dire
qu'elle a les saillies osseuses, les reliefs musculaires, les vaisseaux
et les nerfs sous-cutanés bien dessinés.
Elle caractérise notamment les chevaux de pur sang anglais. |
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La tête camuse :
La ligne qui s'étend du front au bout du nez est
concave.
Le front est souvent large et les mâchoires courtes.
D'une façon générale, la tête camuse n'a aucune
conséquence au point de vue utilisation du cheval. Loin d'être
la caractéristique d'une défectuosité, la tête
camuse se rencontre chez les chevaux très rustiques et très
énergiques : chevaux sardes, bretons, landais, corses et chevaux
élevés à l'état semi-sauvage et aussi chez
des sujets barbes ou arabes. |
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La tête de rhinocéros :
Elles est très déprimée sur le chanfrein.
Elle comporte, de plus, une forte convexité à l'extrémité
du chanfrein.
Cette particularité résulte souvent d'exostoses volumineuses
qui se sont produites par suite de l'emploi inconsidéré
du caveçon, souvent attaché trop bas.
Il y a donc lieu d'examiner de près le cheval et de voir si cette
déformation ne diminue pas les fosses nasales. |
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La tête busquée :
Elle est convexe sur toute la face antérieure
Quand la convexité est limitée au front,
la tête est dite tête de lièvre.
Quand la convexité porte exclusivement sur le chanfrein,
la tête est dite moutonnée.
Les têtes busquées, de lièvre ou moutonnées
sont considérées comme défectueuses ; elles sont
disgracieuses et elles s'accompagnent de l'étroitesse du crâne,
des naseaux, de l'auge.
On attribue à Mme de Pompadour l'importation en Normandie d'étalons
danois à tête busquée.
Il ne faut cependant rien exagérer : il y a de
bons chevaux à tête busquée. |
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Tête moutonnée |
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La tête de brochet :
Elles est assez rare.
Elle comporte une mâchoire inférieure allongée, étroite,
effacée, rappelant la forme du brochet. |
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La tête grosse ou grasse :
Elle est caractérisée par un développement
de la charpente osseuse ou des tissus qui la recouvrent.
Si l'augmentation du volume de la tête est due au système
osseux, on la dit grosse ; si elle est due
aux tissus, on la dit grasse.
En tout cas elle indique un cheval grossier, mou, lymphatique,
ne convenant pas à la selle. |
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La tête longue :
Cette tête est celle que présente, comme son
nom l'indique, un excès de longueur relativement aux autres parties
du corps.
Elle peut avoir l'inconvénient de surcharger l'avant-main ; elle
est souvent plaquée sur l'encolure et facilite pour le cheval la
défense de peser sur la main. |
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La tête de vieille :
Elle est décharnée ; c'est le triste apanage
de la vieillesse. Elle paraît longue, osseuse et présente
des salières profondes. |
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La manière dont la tête s'unit
à l'encolure a une certaine importance au point de vue utilisation
du cheval. Cette importance n'est pas absolue car l'attache de tête
se modifie, en s'améliorant, avec le travail, le dressage et même
quelquefois avec l'âge du cheval. |
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La tête bien attachée :
On dit que la tête est bien attachée quand
la gouttière parotide est large et bien évidée. Dans
ce cas, la gorge est large et le larynx se loge facilement dans l'espace
inter-maxilaire et l'articulation de la tête avec l'encolure joue
avec facilité, ce qui donne au cheval des mouvements et des attitudes
gracieux, aisés et étendus, permettant l'équilibre
du cheval sous le cavalier, en facilitant la mise en main dans la légèreté. |
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La tête mal attachée :
Lorsque le sillon de la région parotidienne n'est
pas évidé, mais cependant existe, on dit la tête mal
attachée. |
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La tête plaquée
:
Si le sillon de la région parotidienne n'existe
pas, si aucune dépression ne sépare la ganache de l'encolure,
on dit la tête plaquée.
Dans ces deux cas (mal attachée et plaquée),
l'ensemble est disgracieux, nuisible à la conduite du cheval qui
ne dispose pas facilement de son équilibre.
Le cheval ne peut pas, à l'aide de son balancier, modifier son
équilibre à sa guise.
De plus, le jeu normal du larynx est entravé, le cheval est raide
et sans élégance.
Ce sera un cheval d'un dressage pénible.
Cependant, par le dressage bien conduit, tout peut se modifier : le sillon
parotidien se creuse, le cheval s'équilibre, s'harmonise et devient,
après la difficulté vaincue, un cheval de selle digne de
ce nom. |
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Il n'y a pas une position type : la position de la tête
est fonction du mouvement, de l'allure et de l'attache de tête.
L'articulation de la tête avec l'encolure, articulation
qui peut se mouvoir dans tous les sens, doit être assouplie à
un degré tel que le cavalier puisse placer sans contrainte la tête
là où il faut.
Par exemple :
- aux allures vives, la ligne frontale doit être
inclinée plus ou moins au delà de 45°, suivant la vitesse
;
- aux allures ralenties, cette ligne frontale doit se
rapprocher de la verticale. Mais dans ce cas la flexion de la tête
sur l'encolure doit seule déterminer cette position, le bord supérieur
de l'encolure devant rester rectiligne.
En tout cas, la tête ne doit jamais venir en deçà
de la verticale.
On peut déduire de cet axiome les positions défectueuses
de la tête. |
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Tête encapuchonnée :
Cette position défectueuse résulte
du rapprochement du bout du nez du poitrail.
C'est un défaut de dressage qui résulte du manque d'impulsion
caractéristique de la désobéissance du cheval aux
jambes du cavalier. |
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Tête au vent :
La ligne frontale se rapproche de l'horizontale.
Cette position indique que le cheval cherche à se soustraire aux
actions de la main du cavalier.
C'est celle d'un cheval qui n'a pas été assoupli et dont
le dressage est à perfectionner.
Quelquefois le cheval profite même de ce défaut pour fuir
en avant la volonté du cavalier, opposant la sienne à celle-ci.
Ce sont des chevaux emballeurs.
La crainte ou la souffrance sont généralement les déterminants
de cet état de choses. |
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