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Le dos forme le trait d'union essentiel entre
lavant-main et l'arrière-main.
Il est limité en avant par le garrot, en arrière par le rein
et latéralement par les côtes. |
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Un dos est dit bon, fort, bien tendu
quand la ligne scapulo-iliale est à peu près horizontalement
dirigée.
Le cavalier est alors à son aise sur une selle
naturellement bien placée.
Les blessures ne sont pas à craindre et l'impulsion est régulièrement
transmise. |
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Dos creux ou ensellé
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Si le dos est concave, on le dit mou, négligé,
ensellé.
On peut avoir cette fausse impression si le garrot est très développé
ainsi que l'angle interne de l'ilium.
Si cette conformation défectueuse est due à une mauvaise
incurvation du rachis (colonne vertébrale) , le dessus manque de
solidité et la transmission des forces d'arrière en avant
est mauvaise.
On peut remarquer que le dessus ainsi conformé
peut très bien être associé avec une belle direction
d'épaule et d'encolure, ainsi que du brillant dans les allures
et un certain confort pour le cavalier.
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Il faut se méfier d'un garrot très élevé
qui peut faire penser à tort que le dos est ensellé. |
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Chez certains chevaux, le développement considérable
de l'angle interne de l'ilium peut faire paraître le dos creux et
le rein mal attaché avec une dépression fortement marquée
à la limite dos-rein.
Mais ces défauts ne sont qu'apparents et cette apparence n'est due
qu'au très grand développement et à la grande puissance
de la région voisine où les muscles les plus puissants ont
leur point d'insertion.
D'où le nom de "bosse du saut"
que l'on donne quelquefois à la proéminence de l'angle interne
de l'ilium. |
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Dos
de carpe :
Lorsque la ligne de dessus affecte la forme convexe, elle
est appelée dos de carpe ou dos
de mulet.
Elle ne manque pas de force.
L'impulsion sont intégralement
transmises de l'arrière main à l'avant-main, mais elles
le sont sans souplesse..
L'allure est heurtée, souvent sans
étendue. L'épaule est fréquemment droite et courte,
la croupe avalée et le cheval, toujours inconfortable, est exposé
aux blessures de la selle. |
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Dos plongé
:
Le dos légèrement incliné en avant
est dit plongé ou fait
en brouette.
Cette disposition est favorable à la vitesse et au galop.
Par contre elle est défavorable à l'équilibre, au
confort des allures, à la bonne assiette de la selle et à
la souplesse dans les changements de direction.
Le cheval ainsi conformé est sujet aux blessures de la selle qui
vient sur les épaules et reste maladroit sur terrains variés.
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Cheval fait en montant :
Lorsque son inclinaison n'est pas exagérée,
lorsque la croupe est forte et les jarrets bons, le cheval fait en montant
est équilibré sur ses hanches et léger dans ses épaules.
Il est facilement maniable à toutes les allures et adroit en terrain
varié.
L'exagération du cheval fait en montant est le cheval bâti
en girafe, ce qui est un gros défaut. |
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"Le garrot constitue la clé
de voûte de l'avant-main. Sa perfection n'est pas seulement un avantage
mécanique et un signe de race, elle entraîne encore généralement
d'autres beautés telles que la hauteur de la poitrine et la longueur
de l'épaule"
Au garrot prennent naissance les muscles qui font mouvoir
la tête et l'encolure, l'épaule et le bras et enfin l'ilio-spinal
qui allonge son faisceau de chaque côté de l'épine
dorsale et joue un rôle considérable tant dans le soutènement
de la ligne de dessus que dans la locomotion du galop. |
Or, comme l'énergie d'un levier est fonction
de la longueur du bras sur lequel s'exerce la puissance, et comme chaque
apophyse épineuse des vertèbres du garrot est un véritable
bras de levier sur lequel agissent les muscles qui s'y rattachent, il
est clair que plus les bras de levier seront longs, plus les muscles seront
longs eux aussi et, à grande étendue de contraction, plus
leur énergie sera multipliée par la longueur même
du bras de levier et plus sera grande l'amplitude du mouvement qu'ils
commandent. La longueur des apophyses constituant le garrot est donc une
beauté de premier ordre, surtout chez le cheval de selle.
L'élévation du garrot contribue puissamment
à la légèreté de la tête et de l'encolure
à cause du ligament cervical qui s'insère, d'une part aux
vertèbres du garrot et, d'autre part aux vertèbres cervicales.
Or, ce ligament dont le rôle est de soutenir l'encolure, agit d'autant
plus efficacement qu'il est moins parallèle à la tige cervicale,
condition qui est exactement remplie par le grand développement
du garrot en hauteur. Dans les types à étendue de contraction,
le garrot est développé déjà à l'âge
de trois ans, tandis qu'il n'apparaît que bien après dans
les types à intensité de contraction chez lesquels ils ne
sort même jamais complètement bien. |
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Le garrot doit
être également prolongé en arrière, loin vers
les dos, chez le cheval de selle.
Cette caractéristique est, en général, associé
à l'élévation : certain garrot bien sortis sont,
en effet, trop brièvement coupés en arrière.
Les sujets à garrot haut et prolongé ont une puissante musculature
de la région (dos, épaules, encolure). Ils se sellent loin
sur le dos et la selle reste en parfaite position pour l'aisance de leur
geste, leur équilibre, leur facilité de travail et pour
le confort du cavalier.
Pour le cheval de trait, le garrot est, au contraire,
bref dans toutes ses dimensions, noyé dans les masses musculaires.
Il convient de noter que le garrot se développe
au cours de la croissance du cheval, à peine dessiné à
la naissance, le garrot sort progressivement et c'est seulement vers trois
ou quatre ans, parfois cinq ans, qu'il a acquis ses dimensions définitives.
L'appréciation des poulains tiendra compte, en conséquence,
de ces particularités.
Il est à remarquer que le garrot jouit dans toutes
les allures d'un mouvement propre des apophyses épineuses tirées
successivement en avant et en arrière par les déplacements
plus ou moins étendus du balancier. C'est pourquoi il est très
important que cette région soit toujours tenue soigneusement dégagée
quand le cheval est sellé. |
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Le rein est la partie la plus faible
de la ligne de dessus.
Il relie le dos à la croupe.
Le rein est solidement étayé que le dos puisque
les vertèbres lombaires n'ont pas l'appui latéral des côtes.
Pour être fort et beau, Le rein peut sans
inconvénient être un peu long s'il est large, droit, bien
musclé, bien "accroché". |
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Mal
attaché :
Le rein présente une dépression à
son point d'union avec la croupe. Il est fréquemment trop long,
pauvre de muscles et constitue un gros défaut chez un cheval de
selle.
Le rein long et faible est d'ailleurs intimement lié en général
à une insuffisance constitutionnelle de tout l'organisme. |
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Rein
court :
Le rein court ne permet pas un développement suffisant
des muscles.
Il est raide, rend le cheval maladroit et inconfortable. |
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Rein voussé
:
Raide et contracté, le rein est dit "voussé".
A moins qu'il ne fasse suite à un dos de carpe
ou de mulet, le rein voussé est généralement
l'indice d'un cheval qui a froid ou qui souffre d'une maladie quelconque
intéressant le plus souvent les organes intra-abdominaux.
La souplesse du rein sous le pincement des doigts est au contraire l'un
des indices de la santé.
Quelquefois le cheval, malgré un rein de bonne
apparence, semble s'écraser sous le cavalier au moment où
celui-ce se met en selle.
Cette flexibilité exagérée de la ligne de dessus
peut quelquefois avoir pour cause un sensibilité trop grande de
l'épiderme.
Mais elle peut être due aussi à une faiblesse constitutionnelle
du rein jointe souvent à de mauvais jarrets, ou à une néphrite
(inflammation du rein-organe) ou à des lésions du rachis
ou de la moelle épinière. |
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