|
La poitrine |
|
La poitrine est formée par le garrot,
les côtes, le poitrail et le passage des sangles.
La disposition de la poitrine en ogive facilite
en même temps la vitesse et l'aptitude à porter du poids en
marchant vite.
Cette disposition favorise en même temps le soutien de la ligne de
dessus, la transmission des forces propulsives de l'arrière-main,
les phénomènes de la locomotion et ceux de la mécanique
respiratoire.
Elle entraîne le grand développement des apophyses du garrot,
la longueur de l'épaule et la projection des côtes en arrière,
la longueur de l'épaule et la verticalité de l'humérus
et l'étendue des faisceaux musculaires commandant ces différentes
parties. |
|
|
Chez les chevaux de gros trait, tractionneurs
en mode de masse à effort intense et lent, la forme ogivale est
inutile, les allures ne devant être ni vives ni étendues.
La côte peut être ronde sans inconvénient
à condition d'être compensée par une poitrine large
et par un poitrail chargé de lourdes et puissantes masses musculaires.
C'est alors le format plein cintre.
|
|
Si, au contraire, tout en étant
tractionneur, le cheval doit fournir de la vitesse (carrossier, cob), la
poitrine doit revenir à la forme ogivale car cette disposition favorise
mécaniquement la vitesse aussi bien que l'aptitude à porter
le poids. |
|
Les faces latérales de la poitrine,
comme aussi le poitrail, peuvent présenter des marques de vésications,
sinapismes, feu, ponctions qui sont l'indice que le cheval souffre ou a
souffert d'une affection grave des voies respiratoires (bronchite, pneumonie,
emphysème).
Enfin le garrot, le passage de sangle et les côtes peuvent présenter
des blessures ou cicatrices dues au harnachement. |
|
|
|
Anatomie - Cheval - Pathologies - Cavalier - Équitation - Matériel - Galops - Plan |
|