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C'est la mère des disciplines, car
il faut bien "dresser" son cheval avant de faire quoi que ce
soit, ne serait-ce que partir en balade : on ne fait rien d'agréable
à cheval sans contrôle de la conduite (direction et vitesse).
Le dressage est la première discipline que pratique tout équitant,
sans même le savoir, puisqu'il s'agit de trouver et d'affiner la
communication avec l'animal. En raccourci, dès que l'on sait faire
une rêne d'ouverture, on fait du dressage. Cela nécessite
d'apprendre à maîtriser ses aides : mains, jambes, poids
du corps, position. I faut aussi harmoniser ses aides avec les attitudes
de sa monture. Le dressage sert à développer l'obéissance,
l'équilibre, la souplesse et la musculature du cheval lequel apprend
à déplacer son poids sur l'arrière-main, afin de
donner de l'aisance dans les mouvements et les figures exécutées. |
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Un stick : cravache de dressage
plus longue et plus fine que la cravache classique ;
des éperons : souvent utiles dès que l'on a
acquis une certaine fixité des jambes ;
une bride : filet double avec deux mors, un classique et un
mors de bride avec des bras de levier.
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Le dressage peut être,
grosso modo, défini en basse et haute école.
La basse école correspond
au dressage basique que doit acquérir tout cheval
(et tout cavalier) avant de pratiquer une autre discipline.
La haute école est plus
pointue, avec des allures stylisées, des figures
et des exercices complexes : passage, piaffer, pirouette,
changements de pied, etc.
Au début, on apprend à dessiner
différentes figures (volte, demi-volte, diagonale,
demi-tour, ...) avec son cheval, aux trois allures.
Puis on affine son feeling, son doigté
de la main et de la fesse et on doit s'efforcer d'évoluer
avec aisance et légèreté. Les sensations
justes s'obtiennent à force de pratique et d'expérience
avec des chevaux différents. Pas d'urgence à
avoir, en dressage, on progresse toute sa vie. |
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Elles ont pour but d'évaluer le travail
accompli sur deux grands types d'épreuves :
- les reprises imposées où un enchaînement
de différents mouvements doit être effectué
dans l'ordre, aux trois allures (pas, trot et galop)
- et les reprises libres en musique (RLM) où à
partir d'une base de quelques figures imposées, le
cavalier compose sa reprise librement sur une musique de son
choix. Ces dernières sont les
plus spectaculaires et également les plus difficiles
à exécuter. |
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Les épreuves sont exécutées
sur un rectangle de 60 mètres sur 20. Tout autour
sont placées des lettres qui permettent au cavalier
de repérer précisément l'endroit où
il devra exécuter les mouvements.
Le jury note la qualité technique
de chaque figure ainsi que l'ensemble de la prestation,
harmonie du couple, finesse du cavalier, soumission du cheval,
etc... |
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Il faut de la patience, du
calme, une certaine capacité de concentration, préférer
l'ombre à la lumière, aimer travailler pour
soi-même et pour améliorer son cheval, car
la progression est très lente et la "rentabilité"
peu spectaculaire.
Mais le travail est payant à long terme. |
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Tous les chevaux sont censés
faire du dressage, du moins en basse école.
En compétition, il faut un cheval bien bâti,
calme, doté de belles allures, avec de la force et
un brio naturel. |
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La plupart des clubs font
du dressage dans la mesure où il s'agit de l'apprentissage
de base. Certains clubs sont spécialisés et
présentent l'avantage de disposer de chevaux bien
dressés sur lesquels le cavalier peut facilement
progresser et ressentir des sensations justes pour pouvoir
ensuite les reproduire sur d'autres chevaux.
Infos : http://www.ffe.com |
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