Le meunier

Ils étaient dans les Landes plus de 700 au temps jadis, la plupart à la merci des seigneurs.

Les cours d’eau faisaient tourner placidement les meules à l’aide des roues à aubes horizontales.

Les meuniers avaient mauvaise réputation, soupçonnés de tricherie. Ils prélevaient en guise de paiement, la "pugnère" qui équivalait à 10 à20 % du grain à moudre. La main du meunier était souvent lourde. Aucune réglementation ne put enfreindre ce mode de rétribution qui ne disparaîtra qu’avec l’introduction de l’usage des paiements en monnaie courante.

Les moulins dits «nobles » ont disparu à la Révolution.
Vers la fin du XIXe siècle, on pouvait dénombrer encore une quinzaine de moulins à eau.

Ceux qui subsistent encore sont mécanisés : à Bougue, La Glorieuse, Saugnacq et Cambran, Mauvezin d’Armagnac.