Les landais et la littérature |
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Barranx Pierre (1867-1959), pseudonyme de Joseph Vignau, né en Chalosse. Serge Barranx a écrit six à sept romans pour le grand public, romans qui, pour la plupart, ont pour cadre le département des Landes et plus particulièrement, la Chalosse et la Grande Lande. Il a reçu, pour son œuvre, le Grand Prix de Littérature Régionaliste et " La Nore " a été couronnée par l'Académie Française. Authentiquement landais, il est profondément fidèle à sa région. |
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" Ses romans, écrit Charles Lafargue, couvrent en gros la période de 1890 à 1920 et enregistrent la rupture apportée à la vie rurale par la Grande Guerre. Barranx s'y fait le peintre d'une société fortement hiérarchisée, d'une société qui prend appui sur un lointain passé : celle des " mestres " et des " daünes ", gros propriétaires fonciers tirant leurs revenus du métayages de leurs terres … Venue du fond du Moyen Age, la condition respective des uns et des autres n'avait guère variée depuis des siècles… Il signale changement de mentalité des soldats revenus du front, les premiers syndicats, les premières grèves d'agriculteurs et de résiniers… la plus-value des résines, l'enrichissement des affairistes des bois ou des fournisseurs aux armées, les débuts de l'exode rural … ". | ||||
" Harassoune ", son deuxième roman paru en 1910 ne reçut à l'époque qu'un succès d'estime. Serge Barranx reste alors treize ans sans publier de nouveaux
romans. Longue carrière littéraire d'où émergent,
parmi de nombreux ouvrages et romans, trois œuvres éminemment
landaises : |
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Benoit Pierre (1886-1962), né à Albi
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Romans d’aventure aux mille énigmes, les histoires de Pierre Benoît célèbrent souvent la femme, sous les traits d’héroïnes dont le prénom commence toujours par la lettre A. Par une autre coquetterie d’auteur, l’écrivain tenait aussi à donner à tous ses romans le même nombre de pages. | ||||
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Delbousquet Emmanuel (1871-1902). Né à Sos dans le Lot et Garonne, à la lisière du département des Landes. | ||||
Poète, conteur romancier.
Sa vie brève ne lui permit pas de donner toute la mesure de son
immense talent, puisé durablement dans la sève riche du
terroir. Cotemplateur d'agrestes paysages landais, fin analyste de l'âme
paysanne, il parcourut inlassablement à cheval les pistes forestières,
s'aventurant jusqu'à l'océan, se pénétrant
des joies que les paysages et les gens d'Albret,
de l'Armagnac, du Marsan et du Marensin lui procuraient.
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Despax Emile (1881-1915), né à Dax. | ||||
Se destinait à la carrière
préfectorale. Mort au champ d'honneur en 1915. Les Dacquois témoignent une particulière tendresse pour Emile Despax. Ils lui ont érigé une stèle dans un square de la ville. |
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Doussy Victor (1878-1953), né à Soustons. Longtemps curé à Taller, village du Marensin. Poète, il fut dans les thèmes lyriques la cigale de son pays natal qu'il aimait passionnément. Mêlé à la vie littéraire parisienne et à celle du Mercure de France, Victor Doussy honora les Landais par son œuvre hypersensible, prnassienne. Il n'a été publié qu'un seul de ses recueils. Son œuvre est disséminée dans des revues et publications diverses.
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Labèque Loys (1869-1945), né à Léon dans le Marensin, tout comme son ami Doussy. Une vie vagabonde qui rappelle celle d'Arthur Rimbaud ou de Monfreid, une vie qui contraste avec l'œuvre d'un mysticisme curieux et qui reflète heureusement les lueurs secrètes des étangs landais. Elle est imprégnée d'effluves des pignadas, s'apparente à Lautréamont et Claudel. Poèmes primitifs, Poèmes visionnaires, Poèmes expiatoires, toutes ses cantates sortent d'un orgue dont les sons partent de la terre pour monter vers des sommets évangéliques.
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Larribau Joseph (1871-1928), né à Poyanne, en Chalosse. Son ami Gérard Badbedat a réuni sous le
titre Poèmes de Jean Poyanne (pseudonyme de Larribau), l'œuvre
poétique de cet universitaire et humaniste qui n'a jamais oublié
sa terre natale à laquelle il a élevé un hymne pathétique,
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de Pesquidoux Joseph (1869-1946), de l'Académie Française, né au Houga (Gers) tout à fait à la limite des Landes. Serge Barranx a dit de lui : "Ne sera-t-il pas toujours
pour nous le prestigieux ordinateur de nos coutumes rustiques, le puissant
évocateur d'une terre aux beautés méconnues et ne
trouvons-nous pas, nous qui avons goûté la douceur de ces
temps presque défunts, dans Chez nous, Sur la Glèbe,
Livre de raison, comme une noble image rendue à une vie
de dignité et de labeur, d'attachement plutôt que de servitude
qui tend à s'effacer dans l'évolution rapide de nos landes
rustiques ?"
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Rameau Jean (1858-1942), de son vrrai nom Laurent Labaigt, né à Gaas en Chalosse. | ||||
Romancier et poète le plus prestigieux
des Landes. La longue liste de ses œuvres témoigne d'une richesse
d'inspiration qui lui a permis de glorifier l'amour de la nature et de
son terroir. Le mirage de la capitale l'a trompé : il s'est retiré
dans les dernières années de sa vie à "Pourtaou",
son domaine à Cauneille, près de Peyrehorade.
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