La ferrure |
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Le fer à cheval est une bande de fer aciéré, forgée à la forme et à la taille du pied qu'il doit protéger de l'usure. | ||
Le pinçon
est une languette de fer levée en pince pour les antérieurs
et deux pinçons, en mamelle ou en quartier pour les postérieurs.
Le fer est percé, à la face inférieure,
par les étampures, ouvertures pyramidales
à coupe rectangulaire, destinés à recevoir la tête
des clous. La forme, l'épaisseur, la disposition des étampures varient selon les pieds auxquels sont destinés les fers (bipède antérieur ou postérieur, pied droit ou gauche). L'aspect de sa face inférieure en contact avec le sol doit permettre une augmentation de l'adhérence (présence de rainures, de crampons). |
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La couverture est la largeur comprise entre deux rives. Le fer est dégagé ou ouvert suivant que ses branches sont étroites ou larges. La garniture est la partie du fer qui déborde en dehors de la circonférence du pied ferré. L'ajusture est l'incurvation de la face supérieure du fer taillé ou non en biseau. Elle permet la descente de la sole au moment de l'appui. |
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Les mortaises sont percées en éponges et en mamelles pour recevoir des crampons mobiles. Les crampons fixes sont des replis du fer en talons pour empêcher le cheval de glisser.
La tournure est la forme du fer. Un fer de droite se distingue d'un fer de gauche par sa branche interne qui est moins arrondie que l'autre branche. Le fer antérieur a
une forme arrondie. Presque aussi large que long, il a une épaisseur
uniforme sur toute sa longueur. Le fer postérieur
est plus ovale. Il ne porte pas d'étampures dans la région
de la pince. |
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La ferrure appliquée à
chaud est dite : à la française. La ferrure appliquée à froid est dite : à l'anglaise. Avant la ferrure, le pied subit une certaine préparation : le parage. Selon la taille, les fers sont classés en pointures. La pointure s'exprime par trois chiffres : l'un donne la longueur du fer, le deuxième la largeur et le troisième l'épaisseur. |
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Le clou à ferrer, qui permet l'assujettissement du fer à la paroi du sabot, comporte une tête qui se loge dans l'étampure, une lame souple qui progresse dans la paroi et une partie terminale très spéciale qui provoque l'incurvation de la lame vers l'extérieur lors de l'enfoncement de celle-ci dans la corne.
La pointe, une fois ressortie de la corne, |
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