Elle doit être
confortable, souple; elle doit suivre tous les mouvements sans gêne
et surtout ne pas avoir de coutures à l'entrejambe.
C'est pour cela qu'il faut éviter les jeans, certes très
solides mais qui possèdent de fortes coutures à l'intérieur
des jambes.
Elles possèdent des
renforts au niveau des genoux pour faire face aux frottements avec la
selle.
Il en existe de toutes les
couleurs, mais seules les blanches sont autorisées pendant les
compétitions.
Les
bottes :
Les bottes protègent
des frottements rapidement douloureux avec la selle.
En "plastique", elles sont peu onéreuses,
faciles d'entretien.
Toutefois, elles sont un peu rigides, froides l'hiver et chaudes
l'été.
C'est pour cela qu'on leur préfère
les mini-chaps, portées sur des boots.
Confortables, elles permettent un libre mouvement de la cheville.
Toutefois, elles sont souvent interdites
en concours, on peut alors faire la dépense de bottes en
cuir.
La
bombe :
Il
en existe de multiples variétés.
Elle
doit être légère et aérée.
Beaucoup sont d'excellente qualité mais pour le confort il faut les
essayer pour sentir celle qui est faite pour sa tête !
Pour la compétition on peut voir
des casques de cross ou de polo, ainsi que des chapeaux de dressage.
bombe
casque
chapeau
Les
gants :
Indispensables pour longer un cheval, les gants restent
très utiles pour monter.
Ils sont renforcés aux passage des rênes.
La
cravache peut mesurer de 60cm jusqu'à 100 cm
pour les sticks de dressage.
Les
éperons :
Contrairement à une idée
reçue, l'éperon est bien plus un outil de précision
qu'un moyen de coercition.
Sa précision et son efficacité ont fait dire à
François Baucher : « l'éperon est un rasoir
dans les mains d'un singe ».
Le cavalier porte l'éperon dès qu'il
a atteint un niveau permettant une fixité des jambes et dès
qu'il a besoin de mobiliser les hanches du cheval au dressage.
En saut d'obstacles ou en cross, l'éperon permet de maintenir
l'impulsion tout en permettant de contrôler plus finement
l'incurvation du cheval dans les tournants.
Il existe de nombreux modèles d'éperons.
* Éperon boule
: éperon court dont la tige se termine par un
bout rond.
* Éperon col de cygne : éperon
dont la tige remonte verticalement puis s'oriente progressivement vers
l'horizontale à son bout, donnant à la tige une forme de
cou de cygne. Cette forme est utile aux cavaliers aux longues jambes qui
pratiquent une équitation nécessitant de chausser long (dressage,
équitation Western, etc.).
* Éperon marteau : éperon à
longue tige dont le bout est évasé pour augmenter la surface
de contact avec le corps du cheval. S'il est employé en équitation
de saut d'obstacles, il exige une fixité sans faille de la jambe,
notamment pendant le saut.
* Éperon prince de Galles : éperon
de 20 ou 35 mm. La tige est légèrement inclinée vers
le bas et son bout possède des formes variées selon l'effet
plus ou moins « attaquant » recherché.
* Éperon Schultheis : éperon
à longue tige et à molette dentée dont les pointes
des dents sont arrondies pour un meilleur dosage de l'action.
éperons
Prince de Galles
éperons
marteaux
éperons
à molettes
éperon
col de cygne
Le protège-dos
Comme son nom ne l'indique pas, il vaut mieux qu'il ne protège pas que le dos.
La plupart de ces gilets de protection protège en effet, outre le dos, les clavicules, la cage thoracique et les côtes.
Assez cher, il est en général confortable et laisse libres les mouvements du cavalier.
Obligatoire pour le cross, il est très recommandé sur le CSO.
Le gilet gonflable
Même s'il n'est pas obligatoire le gilet airbag est officiellement recommandé pour les épreuves de cross. En effet, il diminuerait considérablement les risques de lésions graves notamment lorsque le cavalier se fait écraser par son cheval.
Karim Laghouag lui doit probablement la vie lors de sa chute à Fontainebleau en septembre 2009, où son gilet airbag s'est déclenché juste avant que son cheval ne lui retombe dessus. Il s'en était sorti indemne.
Le gilet se relie à la selle par un lien élastique. Lorsque le cavalier tombe ou est éjecté de sa selle, ce lien se décroche et enclenche l'injection de gaz CO2 dans le gilet qui devient opérationnel en un quart de seconde maximum. Pendant les 5 premières secondes, l'airbag résiste à une pression d'une tonne. Puis il se dégonfle petit à petit pendant deux minutes afin d'être de nouveau opérationnel une fois sa cartouche de gaz changée.
En compétition, l'airbag n'est pas considéré comme un protège-dos, puisque son gonflage n'est pas garanti sur toutes les chutes (exemple : si le cheval tombe mais que le cavalier reste en selle). Pour le cross, le protège-dos reste donc obligatoire même si l'on porte un gilet airbag.