Parties extérieures

 
La queue
 

La queue est l'appendice terminal de la tige vertébrale; elle est formée par les vertèbres coccygiennes qui vont en s'amincissant de la naissance à l'extrémité du tronçon et prolonge harmonieusement la ligne de la croupe.


Queue bien portée

Pour être bien portée, la queue doit être plantée plutôt haut et le tronçon horizontal à sa naissance pendant la marche doit, s'il est long, s'infléchir ensuite par son propre poids dans une courbe harmonieuse se terminant dans une direction sensiblement parallèle à la chute de la cuisse.

Outre qu'un beau port de queue est le complément esthétique indispensable au beau modèle de cheval de selle, c'est également un excellent indice de la trempe et de l'énergie du sujet.

Un petit morceau de gingembre bien mâché et enfoncé dans l'anus, de deux centimètres environ, donne, pour quelques instants, un port de queue factice au cheval qui en manque; il n'est pas un marchand qui n'emploie ce procédé.

La queue tombante ou mal portée, de travers, peut être relevée ou redressée par l'incision ou l'exision des muscles abaisseurs.

Plantée presque verticalement, sur une croupe abattue, la queue est dite en lapin tandis qu'on la dit collée ou vissée lors du défaut contraire. Elle est plantée dans une pomme quand elle sort horizontalement au milieu d'une croupe ronde.

Les mouvements de la queue peuvent être l'indice précurseur de certains actes du cheval comme certaines particularités du caractère. Par exemple, lorsque saisissant la queue, on cherche à la relever, la résistance qu'on éprouve est en raison directe de l'énergie du sujet.

Les chevaux méchants, les juments pisseuses fouaillent de la queue à tout contact et surtout au contact de la jambe et de l'éperon lorsqu'on veut les porter en avant.
En concours de dressage, si le cheval fouaille trop de la queue les juges enlèvent des points car cela indique un cheval tendu, manquant de décontraction.

Les chevaux peuvent aussi se gratter contre un mur, un arbre, dégradant rapidement les crins dans la partie haute de la queue, lorsqu'il sentent les intestins irrités par les vers. Un vermifuge s'impose alors rapidement avant l'épilation totale de la base de la queue.

Le cheval qui souffre de coliques agite la queue convulsivement.


Il fouaille de la queue.

Au contraire, le cheval qui veut ruer colle sa queue entre les fesses, d'où l'emploi de croupières à palette pour dresser les chevaux à la voiture, de cette manière, la queue étant maintenue élevée, la ruade est évitée.

Les maladies de cette région sont les plaies faites par la croupière, des caries osseuses causées par l'amputation mal soignée du tronçon, la gale, des dartres et dépilations, des tumeurs mélaniques que l'on rencontre plus fréquemment chez les chevaux gris clair à crins crépus et frisés.

La queue peut aussi être atteinte de paralysie.