Parties extérieures

 
 
La cuisse
 

La cuisse fait suite à la croupe et constitue la première partie du membre postérieur détaché du tronc.

La cuisse a deux bords et deux faces.
Le bord antérieur constitué par le triceps crural est le siège des muscles préposés à l'extension de la jambe.
Le bord postérieur sert de base à la fesse et décrit la courbe harmonieuse qui se termine au jarret. Il est marqué par la pointe et par le pli de la fesse qui sont tous deux plus ou moins accusés suivant les races et la conditions des individus.

Le plat de la cuisse (face interne) est parcourue par la veine saphène, l'artère du même nom et par de nombreux vaisseaux lymphatiques.

 

 

La direction de la cuisse est extrêmement importante.
Elle contribue, avec la croupe, à former l'angle coxo-fémoral qui est des plus intéressants au point de vue de la locomotion. Mais comme dans cet angle le côté supérieur est très peu mobile, c'est la partie mobile formée par la cuisse qui donne toute sa valeur à l'angle en question.

La cuisse trop oblique ne permet pas une oscillation suffisante si elle engage trop le membre sous la masse. Le cheval sous lui entame peu de terrain à chaque pas et n'est pas un animal de vitesse. Il faut qu'elle se rapproche de la verticale et fasse avec l'horizontale un angle de 80°.
Dans ces conditions :
- la régularité des aplombs n'est pas compromise ;
- l'angle coxo-fémoral a une ouverture suffisante ;
- l'angle fémoro-tibial a un grand écartement possible sans une trop grande obliquité de la jambe.

La longueur de la cuisse se compte de l'articulation coxo-fémorale au sommet du grasset. L'étendue de son oscillation est en raison directe de sa longueur et les allures seront d'autant plus rapides que cette dimension sera plus grande. Il faut donc que les muscles ischio-tibiaux soient longs, que la fesse ait son pli aussi près que possible du jarret, que le cheval ait la fesse longue et bien descendue sous peine de manquer de puissance et de distinction.

La cuisse doit être large, mais cette dimension n'est que la résultante de la longueur de la croupe.

Il faut qu'elle soit épaisse, c'est-à-dire bien musclée, bien fournie quand on la considère par derrière entre ses deux faces. Le cheval est alors bien culotté, bien gigoté. En cas contraire, il a la cuisse plate, maigre ou de grenouille.

Les tares de la cuisse et de la fesse sont exclusivement des marques de blessures, de cautérisation, des affections cutanées.