Le genou correspond au poignet chez l'homme.
Cette triple articulation, qui relie l'avant-bras (radius, cubitus)
au canon (métacarpe), est formé de plusieurs os et
a un rôle particulièrement important de support, de
charnière et d'amortisseur.
Il doit être près de terre (avant-bras long), large,
osseux et net de toutes atteintes : plaies, excoriations, lésions
synoviales ou tares (vessigons tendineux ou articulaires).
Son pli, à l'arrière, est recouvert d'une peau fine
et souple. |
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La position du genou joue un grand rôle pour
les aplombs.
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Aplombs
défectueux des membres antérieurs |
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Brassicourt
ou arqué |
Genou
creux,
genou effacé,
genou de mouton |
Genoux
cambrés |
Genoux
de bœuf |
Le genou est en avant
de la ligne d'aplomb. |
Le genou est en arrière
de la ligne d'aplomb.
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Les genoux sont incurvés
en dehors de la ligne d'aplomb.
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Les genoux sont incurvés
en dedans de la ligne d'aplomb.
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Tares
:
Le genou peut être atteint
de : |
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Vessigons :
Ce sont des tumeurs molles, produites par l'accumulation
de synovie en un point de l'articulation.
Elles se traitent par des douches, des massages, des enveloppements,
des frictions et le feu. |
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Osselets ou exostoses
:
Tares dures provenant d'un traumatisme ou plus généralement
d'ostéite, souvent graves parce qu'elles immobilisent une
partie de l'articulation.
On les traite comme toutes les tares osseuses par des frictions
et le feu. |
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Malandres :
Crevasses dans le pli du genou. |
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Hygroma :
Tumeur fluctuante sur la face antérieure,
provenant généralement de coup. Elle fait rarement
boiter, mais elle dure parfois longtemps.
On la fait disparaître, selon sa gravité, par des douches,
des massages, des frictions ou le feu.
On dit communément que le cheval a un gros
genou. |
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Atteintes :
Excoriations diverses : genouillères, etc... |
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Couronnement :
C'est une blessure de la face antérieur du
genou qui déprécie sérieusement la valeur de
cheval.
Il est presque toujours la suite d'une chute.
Le cheval peut être légèrement touché
aux genoux, quand les poils ou l'épiderme seuls sont intéressés.
Si la blessure est grave, il se produit des
destructions de tissus, des décollements plus ou moins profonds
et parfois l'ouverture de l'articulation.
Pour ce dernier accident, les plaies et leur complications se traitent
par les méthodes habituelles.
Pour supprimer des cicatrices inesthétiques, on peut faire
tenter l'autoplastie, opération chirurgicale qui se pratique
après la guérison complète de la plaie et qui
consiste, après avoir fait au bord de la cicatrice restante une incision en forme de quartier d'orange, à enlever la partie privée de poils et à suturer les incisions faites en parties saines. Cette intervention est à tenter sur des chevaux de valeur, déshonorés par le couronnement, mais on la néglige généralement sur les sujets plus communs. |
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Protections
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Les genouillères
sont des enveloppes qui protègent la partie antérieure
des genoux contre les couronnements.
Elles évitent bien des accidents à la condition d'être
très bien mises.
On les place les boucles à l'extérieur, en serrant
suffisamment les courroies supérieures, surtout sur les genoux
creux, pour que les genouillères ne tombent pas et en laissant
très lâches les courroies inférieures.
De cette façon, le jeu des membres n'est pas gêné
et le cheval peut même sauter de gros obstacles à la
longe. |
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